Et si on s’occupait des territoires ? Qui n’ont pas attendu pour se développer !

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Et si on s'occupait des territoires ? Qui n'ont pas attendu pour se développer !

Alors que les velléités de Madame Schiappa de produire une deuxième loi sur l’ESS sont de plus en plus exposées, rencontrant une certaine retenue de la part des acteurs concernés, cette dernière multiplie les communications et les positions. Il y a peu, elle lançait la 1ère édition des "Trophées Femmes de l’ESS" [1], ou encore sur les PTCE. Là, une belle rencontre avec ESS France et les CRESS : On a parlé territoires, dynamisme et moyens d’y arriver. Le tout sur la base d’un rapport très instructif d’ESS France sur le poids et l’activité (donc les besoins) des CRESS. On y apprend que les CRESS ont un budget moyen d’environ 1 million d’euros et qu’entre 50 et 70% de leurs ressources sont consommées par la masse salariale. Logique quand on est une organisation comme une CRESS, au service des acteurs, du territoire et officiant sur du conseil, de l’accompagnement, de l’étude ou du lobbying. Ce qui est intéressant, c’est un des outils avancés pour développer le réseau : l’Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) qui serait animé par ESS France et réservé aux CRESS. Entre autres. Ce qui est observable également, c’est la continuité intellectuelle de M Saddier, puisqu’en tant que directeur de cabinet de Benoit Hamon, alors Ministre de l’ESS et porteur de la loi du même nom, l’absence de financement pérenne avait été la principale critique des CRESS, alors qu’on leur chargeait la barque de plein de nouvelles missions, fort intéressantes, mais un peu chronophages (L’annuaire pour n’en citer qu’une !). La recherche de financements propres était la ligne de l’époque, ce qui conduisit des CRESS à fortement innover, y compris en grattant les autres de nouvelles méthodes (CF la CRESS PACA). Bref. En 8 ans, les CRESS ont prouvé qu’elles étaient là, bien là, institutionnellement et sur le terrain, aux côtés des acteurs et qu’elles ont même réussi à se développer. A suivre maintenant du côté de la secrétaire d’Etat.

Le RNMA reprend les inquiétudes et arguments du mouvement associatif contre le Contrat d’engagement républicain de la loi « confortant les principes républicains » de 2021. C’est son anniversaire et les associations ne voulaient pas manquer de lui souhaiter, en espérant que cela soit le seul et unique. Le mouvement associatif dénonce l’élargissement de ce contrat à des domaines qui ne touchent plus du tout la lutte contre le terrorisme mais une vision domptée de la société. Si quelqu’un a une amorce de réponse officielle à apporter, je serais ravi de la diffuser, car depuis un an, je ne vois rien en terme de réponse aux arguments légitimes soulevés par les associations.

"Rendre effectif l’accès aux soins de premier recours, partout et pour tous, et mieux organiser les parcours des patients" semblent des objectifs louables, atteignables et non dénues d’intérêts. C’est en tout cas ce que prône la Mutualité Française et regrette ainsi l’échec de la négociation sur la médecine libérale qui vient de passer dans les mains d’une arbitre. La FNMF rappelle ainsi que 6 millions de Français n’ont pas de médecin traitant dont 600 000 en affection longue durée. Cette dernière ne pointe pas de responsables de l’échec, mais constate l’échec avec regret.

"Il n’en restera qu’un" disait un certain Connor MacLeod, dit le « Highlander » [2]. C’est ce qu’on pourrait se dire en regardant les centrales syndicales (représentatives) qui ont signé l’Accord national interprofessionnel sur le partage de la valeur au sein des entreprises. Cette semaine, c’est la CFE CGC qui a indiqué l’avoir signé. Vous pourrez voir les autres. A vous de trouver l’absent...

Bonne lecture,
Bonne fin de semaine

Guillaume

[1Ne cherchez pas, je n’en ai pas parlé, faute de temps

[2On a des références culturelles ou on n’en a pas !

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