Gaza : la complicité du Conseil de sécurité dans le carnage en cours doit cesser

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Gaza : la complicité du Conseil de sécurité dans le carnage en cours doit cesser

Le Conseil de sécurité des Nations unies doit exiger un cessez-le-feu immédiat et durable, afin de lever le siège et de garantir l’aide sans restriction à l’ensemble de la bande de Gaza. Les blocages au sein du Conseil de sécurité, en particulier celui des États-Unis, et les hésitations d’autres pays membres, notamment la France, les rendent complices du massacre en cours.

Massacres indiscriminés

Depuis la fin de la trêve de sept jours, les massacres indiscriminés et les déplacements forcés ont repris avec une intensité sidérante. A l’hôpital Al-Aqsa seulement, 1 149 patients ont été reçus aux urgences du 1er au 7 décembre, dont 350 étaient morts à leur arrivée. Le 6 décembre, l’hôpital a reçu plus de patients morts que de blessés.

Notre personnel médical dans la bande de Gaza a été témoin d’atrocités continues et systématiques au cours des huit dernières semaines. La campagne israélienne de bombardements incessants, la faim, le déni d’accès aux soins et les déplacements forcés répétés rendent insoutenables les conditions de vie de plus de deux millions de personnes. Les gens sont dans la rue, sous la pluie, avec peu ou pas d’installations sanitaires. Nous constatons une augmentation significative des maladies infectieuses, notamment des diarrhées, des infections respiratoires aiguës, des infections cutanées et d’épidémies telles que l’hépatite.

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