Assises de l’apprentissage : L’UDES porte des propositions concrètes pour faciliter l’apprentissage dans le secteur de l’économie sociale et solidaire

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Assises de l'apprentissage : L'UDES porte des propositions concrètes pour faciliter l'apprentissage dans le secteur de l'économie sociale et solidaire

L’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (UDES) participera à la consultation sur le développement de l’apprentissage, organisée le 19 septembre prochain par le Ministre du Travail, sous le haut patronage du Président de la République. À cette occasion, l’UDES défendra une trentaine de propositions concrètes pour lever les freins existants et augmenter le recours au contrat d’apprentissage dans les entreprises de l’économie sociale et solidaire.

L’économie sociale et solidaire recouvre des secteurs d’activité particulièrement attrayants pour des jeunes en apprentissage. Un fort potentiel existe notamment dans l’animation, le sport et le tourisme social et familial, la petite enfance, le médico social ou encore l’aide et les soins à domicile.

Aujourd’hui ce potentiel ne peut se réaliser en raison des freins qui pèsent sur l’ensemble du dispositif (méconnaissance du dispositif par les employeurs, spécificités d’activité, faible perception par les jeunes des possibilités de carrière dans le secteur ...). Chaque année les entreprises de l’économie sociale et solidaire, soutenues par 40 CFA (Centres de Formation des Apprentis), accueillent 3600 apprentis et 3500 jeunes en contrat de professionnalisation.

Afin de transformer ce potentiel en emploi réel, l’UDES portera un ensemble de propositions visant à simplifier et assouplir les processus d’apprentissage et notamment :
- Autoriser un apprenti à débuter son contrat en cours d’année. Ainsi, il pourra saisir une opportunité d’embauche dans une entreprise lorsque celle-ci se présentera et faire son entrée en centre de formation tout au long de l’année.
- Octroyer systématiquement, sur les fonds régionaux, une aide à l’obtention du permis pour un apprenti dans les secteurs d’activité où les déplacements avec un véhicule personnel sont une condition requise pour l’obtention de l’emploi concerné (services à domicile).
- Généraliser la mise en place de « task force » territoriales dédiées à l’alternance en assurant la mobilisation de chaque opérateur de l’emploi (missions locales, Pôle Emploi, Cap emploi ...).
- Introduire un module relatif aux spécificités de la formation par apprentissage et aux pédagogies de l’alternance dans le cursus des enseignants au sein des écoles supérieures du professorat et de l’éducation.
- Instaurer dans le parcours scolaire des modules sur les modes de fonctionnement de l’entreprise, pour éviter un décalage trop brutal entre le vécu à l’école et la réalité du monde du travail et ainsi assurer le succès de l’intégration professionnelle du jeune.
- Augmenter les moyens financiers de l’État et des régions en faveur de l’aide au logement et de l’aide à la mobilité pour les apprentis. Il s’agit de répondre aux besoins spécifiques des jeunes en alternance.

Pour Alain Cordesse, Président de l’UDES, « le développement de l’apprentissage dans l’économie sociale et solidaire constitue une opportunité à saisir pour les employeurs comme pour les jeunes dans un contexte d’évolution de la pyramide des âges. Le recours au contrat d’apprentissage contribue à renouveler les équipes et à diversifier les canaux de recrutement classiques. La présence des apprentis permet d’organiser la transmission des savoirs et de valoriser ainsi les salariés en seconde partie de carrière. Pour les jeunes, démarrer leur vie active dans l’économie sociale et solidaire, leur permet d’intégrer des formes d’entreprises qui privilégient le service rendu, tout en étant de véritables acteurs économiques ».

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