L’économie sociale et solidaire : "Une quête de sens"
Publié le 16 décembre 2009 en accès
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La quête de sens. C’est ce qui motive les milliers de visiteurs qui se rendront, mercredi 9 et jeudi 10 décembre, au salon de l’emploi responsable, à l’espace Champerret, à Paris. Dans le contexte économique et social actuel, ce pan de l’économie, qui représente plus de deux millions d’emplois en France, soit près de 10 % du PIB en 2008 (Insee), séduit une part croissante de la population active cherchant à replacer l’économie au service de l’homme, et non l’inverse. Selon une étude du cabinet de RH Kelly Services parue au début de novembre, 50 % des Français se déclarent prêts à accepter un salaire inférieur pour travailler dans une entreprise "éthique", tandis que 78 % veulent exercer un emploi intégrant une dimension morale, un souci de l’environnement et une politique socialement responsable. Mathieu Taugourdeau, directeur du pôle développement durable du groupe SOS, constitué d’associations et d’entreprises œuvrant au développement de l’économie sociale et solidaire, en explique les spécificités.
En quoi l’économie sociale et solidaire se distingue-t-elle du reste de l’économie ?
Les structures appartenant à l’économie sociale et solidaire ne recherchent en aucun cas la maximisation des profits. Sous cette bannière se trouvent deux grands concepts : d’abord l’économie sociale, qui se définit par statut juridique [associations loi 1901, coopératives, et mutuelles, ndlr]. Ce sont des structures à lucrativité nulle, réglementée ou limitée : la redistribution des bénéfices est soumise à un certain nombre de contraintes. Elles regroupent une très large variété d’activités, allant de l’Essec [une école de commerce parisienne, ndlr], qui est une association loi 1901, à la Croix-Rouge, en passant par la Macif.