Quelles relations entre une organisation syndicale et l’économie sociale ?

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Quelles relations entre une organisation syndicale et l'économie sociale ?

Paroles de militants : A la question : ‘Quelle est ta définition de l’économie sociale ?’ quelques réponses militantes.

- Jean-Pierre GAUGANT
Voici les quelques idées qui me viennent sur le sujet :

  • Entreprendre tout en respectant l’homme et son environnement.
  • L’économie au service de l’homme.
  • Entreprendre autrement.
  • La plus-value sociale du Travail.
  • L’économie au service de tous et non plus de quelque uns dans un cadre démocratique.
  • Projet collectif et participatif avec prises de décisions démocratiques.
  • Liberté d’adhérer et de participer à un projet citoyen.

- Jean-claude FREY (Président de mutuelle)
" L’économie sociale et le syndicalisme ont (en Europe) des racines communes qui n’ont cessé depuis un siècle
de se mêler et se démêler. Comme le monde de l’économie sociale repose sur l’attrait et ne peut pas être
imposé par la contrainte, son mécanisme ne peut être le collectivisme ni le libéralisme. De même que le
syndicalisme ouvrier, il ambitionne de satisfaire chacun sur sa valeur et son travail. Que ce soit au travers du
mutualisme ou du mutuellisme, l’économie sociale s’inscrit dans une stratégie économique au service de
l’emploi et de l’homme, et doit donc pouvoir croiser harmonieusement un syndicalisme favorisant une
politique active du travail contribuant à la dignité de l’homme, favorisant citoyenneté et démocratie .
L’économie sociale peut assurément être un facteur de renouveau des mentalités mobilisatrice de forces vives,
creuset de solidarité et de responsabilisation, porteur de promotion humaine et de respect de l’autre, elle est,
pour tout cela une valeur d’avenir, base structurelle de l’économie de demain, alternative concrète au
capitalisme actuel,... dépassant l’utopie".

- Serge GENTILLI (Syndicat F.O –ADP)
Dans le cadre de la mondialisation de l’ultralibéralisme, “l’économie sociale” apparaît presque comme une
oxymore, au moins comme un paradoxe. Main basse sur la protection sociale, main basse sur les services
publics, la santé, l’école...la finance internationale veut conquérir tout ce qui lui a échappé.
La grande revanche contre la “Sociale”, contre le principe d’une société où tout un chacun a un droit de vivre et
mourir dans la dignité, droit à l’éducation.
Le retour en force de la théorie libérale anglo-saxonne de la fin du 18ème siècle selon laquelle “you pay for
what you get”.
L’économie sociale est un rempart battu en brèche, qui doit démontrer sa capacité à concurrencer sur le plan
de l’efficacité les sociétés capitalistes. Le système par répartition en est une illustration brillante, contre les
fonds de pension livrés à la spéculation.
Dans ce sombre univers, une lueur d’espoir apparaît puisqu’un nouveau service public de l’eau est né à Paris,
nous rappelons que le premier phénomène de nationalisation était l’eau, au 12éme siècle.

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