Pour être en bonne santé, donner...

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Pour être en bonne santé, donner...

Les chercheurs sont aujourd’hui capables de prouver que l’altruisme nous fait du bien. La générosité aurait un impact positif sur notre santé et développerait nos processus cognitifs. A bon entendeur...

Vous vous sentez patraque ? Vous souhaitez prendre soin de votre santé et éviter d’éventuels pépins physiques ? Rien de plus simple : donnez ! Ce n’est pas l’Association Française des Fundraisers qui vous le dit mais une neuropsychologue et directrice de recherche au CNRS. Rien de moins...

Dans un entretien accordé à Société Générale Private Banking, Sylvie Chokron détaille les effets bénéfiques que la générosité peut avoir sur notre cerveau. Voilà près de vingt ans que les scientifiques tentent de comprendre pourquoi certaines personnes ont tendance à se montrer plus généreuses que d’autres. Pour certains, l’amygdale, une petite structure au centre de notre cerveau, pourrait être impliquée dans nos capacités à reconnaître les émotions des autres et à devenir très empathique. C’est en étudiant le cerveau des enfants psychopathiques, ayant un comportement marqué par une insensibilité aux autres, un contrôle de soi limité et des comportements antisociaux, que le rôle de l’amygdale a été mis en avant. Chez ces derniers, incapables de détecter la peur chez les autres, une bonne partie de cette zone du cerveau était inactive. À l’inverse, une amygdale hyperactive pourrait amener certaines personnes à être particulièrement attentives à la peur et à la souffrance des autres ce qui les pousserait vers un altruisme exacerbé. Les scientifiques ont également constaté que donner de l’argent, du temps ou encore aider autrui libérait de la dopamine dans notre cerveau, de la même façon que lorsque quelque chose nous fait plaisir  : rire, écouter de la musique, manger du chocolat… Ce « circuit de la récompense  » se déclenche systématiquement, quels que soient la nature ou le coût du don. « Ce circuit s’active encore plus lorsqu’on donne que lorsqu’on reçoit, précise Sylvie Chokron. Les êtres humains sont donc programmés pour éprouver davantage de plaisir en donnant qu’en recevant. »

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