Réunis en Assemblée générale le 17 juin à Paris, les adhérents ont voté à l’unanimité pour que la FNARS change de nom et devienne la Fédération des acteurs de la solidarité à partir de janvier 2017.
Créée en décembre 1956, la Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale, qui fête ses 60 ans cette année, regroupe près de 850 adhérents qui accueillent, accompagnent et emploient près d’un million de personnes en difficulté chaque année. Centres d’hébergement, chantiers d’insertion, centres d’accueil des demandeurs d’asile, centres d’action sociale, les adhérents de la FNARS ont des statuts différents mais un même engagement : lutter contre l’exclusion et la stigmatisation en développant l’accès aux droits et la citoyenneté.
« Ce nouveau nom affirme davantage notre identité de réseau généraliste ouvert à la société civile et œuvrant pour la solidarité et la citoyenneté. Nous nous ouvrons plus fortement aux jeunes acteurs de l’économie sociale et solidaire, diversifions nos missions et marquons l’importance de la participation des personnes accompagnées aux différentes instances de la Fédération », explique Louis Gallois, réélu Président de la FNARS, fonction qu’il occupe depuis juin 2012.
La solidarité, la citoyenneté et le militantisme au cœur de son projet fédéral
Le 17 juin, les adhérents de la FNARS ont également voté le nouveau projet fédéral 2016-2021, axé sur l’engagement militant des associations, la prévention, le pouvoir d’agir des plus fragiles, le développement des politiques sociales territoriales et la diversification des ressources.
Tous les cinq ans, salariés, élus du siège national, associations régionales et adhérents de toute la France définissent les objectifs quinquennaux de la Fédération, qui évolue dans un contexte social, politique et économique mouvant, et qui doit répondre à de nouveaux besoins des personnes en difficulté.
Un Congrès les 12 et 13 janvier 2017 à Dijon
Sous son nouveau nom, la Fédération des acteurs de la solidarité débutera l’année 2017 avec la tenue de son Congrès et s’invitera dans la campagne présidentielle en présentant une plateforme nationale de propositions aux différents candidats pour investir dans la solidarité et promouvoir une société qui n’abandonne personne.