4,1 bébés sur 1 000 meurent avant leur premier anniversaire en France, contre 3,3 en moyenne dans l’Union européenne. Les mères de catégories populaires, celles qui résident dans les DOM ou qui sont nées en Afrique sont bien davantage concernées par la mort prématurée de leur enfant.
Le taux de mortalité infantile, c’est-à-dire le rapport entre le nombre d’enfants décédés avant leur un an et celui d’enfants nés vivants, s’établit en 2024 à 4,1 pour 1 000 (4,1 ‰) selon l’Insee [1]. Le risque de décès d’un bébé avant qu’il n’atteigne son premier anniversaire est plus élevé chez les mères très jeunes. De 2004 à 2022, 11,7 ‰ des enfants dont la mère était âgée de 16 ans sont décédés avant l’âge d’un an. Un moins bon suivi de la grossesse peut expliquer en partie ce triste constat, comme le suggère l’Insee. Une situation qui concerne également les mères les plus âgées (11,3 ‰ pour celles âgées de 47 ans) qui sont, elles, davantage concernées par des complications en cours de grossesse ou des maladies antérieures pouvant causer une naissance prématurée ou avoir des effets sur la santé de leur bébé.