VIH et prison : quelles alternatives à l’enfermement des malades ?

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VIH et prison : quelles alternatives à l'enfermement des malades ?

Partout dans le monde, la prison est le lieu de cristallisation
des problèmes sociaux. Outre sa fonction
première d’enfermement dans le cadre de procédures
définies par la loi, elle est souvent utilisée comme un
instrument de régulation des dysfonctionnements de la
société, généralement au désespoir des professionnels
du milieu carcéral. Ceux qui vivent à la marge la plus
extrême de la société y sont fréquemment relégués sous
couvert d’infraction : usagers de drogues, migrants, travailleurs
du sexe, transgenres, personnes atteintes de
pathologies mentales… Ils y sont tous surreprésentés.

Quant à l’état de santé des détenus, il renvoie à celui
de la population générale en ce qu’il a de plus dégradé.
Ainsi, dans toutes les prisons du monde, la prévalence
de l’infection par le VIH et des hépatites est supérieure à
celle en population générale.

La lutte contre le VIH doit prendre en compte la situation
de précarité sociale et de vulnérabilité des personnes
incarcérées. Cette situation concerne également la
France, et la prise en compte des particularités du milieu
carcéral, des attentes et réticences des personnes,
doit orienter les actions de prévention et d’information
conduites en prison.

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