Le président de la République et la peine de mort : dans un Etat de droit, tout n’est pas possible

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Le président de la République et la peine de mort : dans un Etat de droit, tout n'est pas possible

Lors d’une interview réalisée par Karl Zéro, le père de la victime d’actes de pédophile commis à Roubaix affirme que le président de la République aurait manifesté son accord quant à l’application de la peine de mort pour des crimes de cette nature.

Rien ne permet de mettre en doute la sincérité des propos tenus mais la gravité de cette révélation implique que le président de la République confirme ou démente formellement et sans ambiguïté ces propos.

La LDH ne peut, en tout état de cause que souligner que les réactions émotionnelles du premier responsable de la République ouvrent la voie à la remise en cause des principes les plus élémentaires.

Utiliser de manière systématique la douleur des victimes pour transformer la législation en une démarche de vengeance et non de justice risque de conduire aux pires renoncements et à une remise en cause de l’Etat de droit.

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