Le Groupement National de la Coopération lance une campagne de communication auprès des Pouvoirs Publics !

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Le Groupement National de la Coopération lance une campagne de communication auprès des Pouvoirs Publics !

Le Groupement National de la Coopération (GNC) lance courant février une
campagne de communication sur le thème « Face à la crise, les coopératives ont
des atouts à faire valoir ! ».

Le GNC interpelle les Pouvoirs Publics français et européens sur les forces
économiques et sociétales des coopératives qui entendent participer et peser
davantage dans les débats publics, notamment dans un contexte économique et
social difficile. « Il est temps de donner toute leur place aux coopératives et de leur
ouvrir les instances de consultation et de concertation, au niveau national et
régional », insiste la Déclaration signée du président, Jean-Claude Detilleux.

Cette campagne s’organise sur différents niveaux, national, régional, européen :
- Présidence de la République, Premier Ministre, Ministères et Secrétariats d’Etat
en charge de dossiers intéressant directement la Coopération, mais aussi
parlementaires, sénateurs (Commission des Affaires économiques), membres
et conseillers du Conseil économique, sociale et environnemental ;
- Conseils régionaux ;
- Parlementaires européens français et aux commissaires européens.

Les entreprises coopératives sont affectées par la crise économique comme les
autres. Mais elles disposent d’atouts spécifiques :
- La stabilité éprouvée de leur capital
Leurs réserves financières impartageables assurent la transmission d’un patrimoine
collectif de génération en génération. Elles contribuent à leur stabilité et leur donne
les moyens de s’adapter.
- Le sociétariat et la répartition équitable des résultats
Les coopératives sont aussi des sociétés de personnes qui pratiquent la démocratie
économique selon le principe une personne=une voix. Elles sont régies par des
règles de solidarité, de répartition équitable des résultats, de responsabilité envers la
communauté.
- Leur ancrage territorial
Avec des décideurs acteurs du développement local et des fonds propres qui restent
propriété de l’entreprise, les coopératives sont ancrées par nature dans leur territoire,
sans rachat ni délocalisation possible. Ainsi, elles n’ont pas une vision à court terme.
- Un objet qui n’est pas guidé par la recherche du profit et la préservation
de la rémunération des actionnaires
La coopérative appartient à ses membres, qu’ils soient clients, fournisseurs ou
salariés, sa vraie valeur est celle des services qu’elle rend.

Les entreprises coopératives sont dans le monde et en France des acteurs
économiques incontournables. En France, les 21 000 entreprises coopératives sont
présentes dans la quasi-totalité des secteurs économiques. Elles occupent une
position de leader sur de nombreux marchés, emploient plus de 900 000 personnes
et sont des acteurs territoriaux majeurs.

Le Groupement National de la Coopération (GNC) est l’organisation représentative
du mouvement coopératif français. Ses membres sont des fédérations nationales
des secteurs coopératifs : agriculture, banque, commerce, consommateurs,
logement, artisanat, production, pêche, transport et éducation.

Le GNC est membre de l’Alliance Coopérative Internationale.


Déclaration du Groupement National de la Coopération
Février 2009

Il est temps de reparler des coopératives !

Dans le contexte actuel de crises, financière, économique, mais aussi de société, il
est temps de reparler des coopératives.

Les entreprises coopératives sont dans le monde et en France des acteurs
économiques incontournables. En France, les 21 000 entreprises coopératives
sont présentes dans la quasi totalité des secteurs économiques. Elles occupent une
position de leader sur de nombreux marchés, emploient plus de 900 000 personnes,
et sont des acteurs territoriaux majeurs.

Les coopératives sont aussi des sociétés de personnes, centrées sur l’homme, sur le
service qu’elles apportent à leurs sociétaires, et non-exclusivement sur le profit. Elles
pratiquent la démocratie économique, en étant contrôlées par leurs sociétaires selon
le principe une personne, une voix. Elles sont régies par des règles de solidarité, de
répartition équitable des résultats, de responsabilité envers la communauté.

Notre société est malheureusement marquée par une perte de repères et par
une vision à court terme de son avenir. Les coopératives ont des repères, elles
ont le sens du temps. Leurs principes, qui démontrent leur efficacité depuis plus de
150 ans, sont d’une totale modernité. Leur mode de fonctionnement privilégie le long
terme et la pérennité de l’entreprise, de ses emplois, de son impact sur la
communauté.

Les entreprises coopératives sont affectées par la crise économique comme les
autres. Mais elles disposent d’atouts spécifiques.

La stabilité éprouvée de leur capital, leurs réserves financières impartageables,
assurent la transmission d’un patrimoine collectif de génération en génération,
contribue à leur stabilité et leur donne les moyens de s’adapter. Les défaillances
d’entreprises coopératives sont plus rares que parmi les entreprises « classiques »
et leur développement, en termes d’activité et d’emplois au cours de ces dernières
décennies, est constant.

Avec des décideurs ancrés localement et des fonds propres qui restent
propriété de l’entreprise, les coopératives sont ancrées par nature dans leur
territoire, sans rachat ni délocalisation possible.

Elles ne sont pas guidées par la recherche du profit à court terme et la
préservation de la rémunération des actionnaires. La coopérative appartient à ses
membres – qu’ils soient clients, fournisseurs ou salariés, sa vraie valeur est celle des
services qu’elle leur rend.

Forces économiques et sociétales, les coopératives entendent participer et peser
davantage dans les débats publics. Notre pays fait face à de nombreux problèmes
économiques et sociaux, et les coopératives apportent des réponses à ces
problèmes. Les principes qui les guident, proximité, démocratie, participation sont de
plus en plus en phase avec les attentes de nos contemporains.

Il est temps de donner toute leur place aux coopératives et d’ouvrir les instances de
consultation et de concertation, au niveau national et régional, aux coopératives.

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