Pourquoi les personnes fragiles renoncent-elles à l’aide à domicile ?

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Pourquoi les personnes fragiles renoncent-elles à l'aide à domicile ?

Adessadomicile lance une vaste étude de terrain en partenariat avec l’Ocirp.

Le contexte
Les personnes fragiles renoncent de plus en plus à l’aide à domicile. Tel est le constat que la fédération nationale Adessadomicile fait au regard du témoignage de ses 400 associations intervenant tous les jours sur l’ensemble du territoire auprès de 300 000 personnes.
En principe, les aides publiques existent, elles sont même nombreuses. En pratique, d’année en année, on constate un décrochage important. De nombreuses personnes âgées et / ou en situation de handicap ont du mal à accéder aux aides financées par la dépense sociale et versées par les départements. Beaucoup de familles ignorent l’existence même des aides CAF
dont elles pourraient bénéficier. Ce décrochage crée un hiatus important entre aides prévues et aides réellement dépensées ? Est-ce uniquement un défaut d’information ? L’accès aux prestations est-il trop complexe ? Est-ce lié aux difficultés budgétaires territoriales ? Il est urgent d’ouvrir un débat public et d’apporter un éclairage nouveau susceptible de contribuer à remédier aux dysfonctionnements majeurs que nous constatons sur le terrain. » précise Patrick Malphettes président d’Adessadomicile.

La démarche
Dans cette perspective, Adessadomicile, en partenariat avec l’OCIRP, lance une vaste étude de terrain visant à identifier les freins d’accès aux aides dédiées aux personnes âgées, personnes en situation de handicap et aux parents en difficulté. Confiée au cabinet Adjuvance, cette étude de nature socio-ethnographique et statistique comportera deux volets :
- Le volet qualitatif : Il consistera à comprendre les barrières à l’entrée pour accéder aux aides, les difficultés identifiées comme étant du ressort de l’administration, celles identifiées comme étant du ressort des personnes, les conséquences connexes... Ainsi de nombreux entretiens seront menés auprès de particuliers (pré-dépendants, en situation de handicap, éligibles aux aides familiales), de leurs aidants gestionnaires et des professionnels du secteur social et sanitaire. Ces entretiens se feront dans 3 départements sélectionnés en raison de leur diversité à la fois géographique et sociologique : les Hauts-de-Seine (92), le Pas-de-Calais (62) et l’Ardèche (07).
- Le volet quantitatif : Une enquête en ligne sera menée auprès d’un échantillon de plus de 1 000 personnes en métropole et outre-mer, éligibles et / ou bénéficiaires d’aides à l’autonomie (personnes âgées, personnes handicapées) à la parentalité (allocataires CAF, hors aides sociales à l’enfance).

Les résultats seront rendus publics début novembre 2017.

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