On n’expulsera plus comme avant

Publié le

On n'expulsera plus comme avant

Par une ordonnance du 24 janvier 2014, le tribunal de Bobigny (93) a pris une décision qui pourra en inspirer d’autres.

Il a rejeté la demande d’une société commerciale qui voulait expulser des familles roms de son terrain situé au Blanc-Mesnil. Le juge a estimé que cette expulsion aurait sur ces familles des conséquences humaines très lourdes et disproportionnées par rapport à la nécessité de l’expulsion. En effet, le terrain n’est guère exploitable. S’inspirant de l’arrêt de la Cour Européenne des Droits de l’Homme du 17 octobre 2013 [1], le juge a rappelé que la perte d’un logement, aussi précaire soit-il, est une des atteintes les plus graves au droit au respect du domicile et de la vie privée et familiale. Il a précisé par ailleurs que, dans ce cas précis, la circulaire du 26 août 2012 prévoyant la préparation et l’accompagnement des évacuations de campements illicites n’avait pas été mise en œuvre.

Source : La suite de l’article...

Autres articles dans cette rubrique

Liberté, égalité, sanctionnés. Un collectif de 14 associations et syndicats attaque l’Etat pour sa politique de sanctions à l’encontre des chômeurs et allocataires du RSA

Par le décret dit “sanctions” publié le 31 mai dernier, le Gouvernement s’en prend à nouveau aux droits des personnes privées d’emploi. Face à ces mesures tant injustes et inefficaces que contraires au...

close