Mobilisation pour la protection de l’enfance

Début de l'évènement :

Mobilisation pour la protection de l'enfance

Le 15 mai prochain, à LILLE, comme dans 8 grandes villes françaises (Bordeaux, Paris, Lyon, Mamoudzou, Marseille, Rennes, Strasbourg et Toulouse), le collectif Les 400 000, réunissant des associations, institutions, fédérations et acteurs de la société civile engagés pour la protection de l’enfance, appelle à une mobilisation nationale.

À Lille, le rendez-vous est donné à partir de 12 heures Place de la République. Sur place, plusieurs stands proposeront des animations interactives pour alerter sur la situation de la protection de l’enfance et donner à voir la réalité vécue par les jeunes concernés. La mobilisation sera rythmée par des prises de parole libres : jeunes ayant connu la protection de l’enfance, professionnels du secteur, travailleurs sociaux et élus se succéderont pour témoigner, partager leurs expériences et appeler à un sursaut national.

Le collectif Les 400 000, qui regroupe d’ores et déjà plus de 70 organisations, souhaite attirer l’attention du grand public sur la défaillance collective en matière de protection de l’enfance. Les revendications du collectif s’articulent autour de quatre urgences :
- Mettre fin aux “listes d’attente” : Les mesures de protection ordonnées par les juges doivent être mises en œuvre sans délai.
- Réinvestir dans le soutien aux familles en difficulté : Il est crucial d’intervenir rapidement pour prévenir la maltraitance et éviter les mesures de protection plus radicales.
- Reconnaître et remédier au déclassement des travailleurs sociaux :
- Les conditions de travail des professionnels du secteur se détériorent avec la diminution de leur nombre ; il est impératif d’améliorer leurs conditions de travail pour qu’ils puissent remplir leur mission essentielle.
- Assurer un accompagnement des jeunes majeurs sortant de l’aide sociale à l’enfance : Il est fondamental de garantir un avenir prometteur à ces jeunes en leur offrant un soutien continu pour leur intégration réussie dans la société.

Le collectif rappelle que chaque individu mérite une enfance respectueuse de ses droits et de ses besoins, tels que garantis par la Convention internationale des droits de l’enfant.

Cette mobilisation est celle des invisibles qui accompagnent des invisibles : éducateurs, aides-soignants, psychologues, assistants sociaux, personnels administratifs… qui œuvrent chaque jour dans l’ombre, au plus près des personnes vulnérables, souvent sans reconnaissance ni moyens suffisants

Olivier Baron, Directeur Général - ALEFPA

La prévention spécialisée est une composante indispensable de la protection de l’enfance. Actrice majeure dans la lutte contre le décrochage social, elle offre aux jeunes accompagnés l’opportunité de se reconstruire, de s’impliquer dans leur parcours et de devenir pleinement acteurs du changement, en tant que citoyens à part entière

Corinne Nurchi, Directrice Générale - GAP

Il est fondamental de garantir un avenir aux jeunes ayant un parcours en protection de l’enfance : lutter contre les déterminismes liés aux problèmes de santé (avec une perte d’espérance de vie allant jusqu’à 20 ans), à l’exclusion sociale (la moitié des enfants placés connaissent la précarité résidentielle) pour qu’ils exercent pleinement leur place dans la société

Frédéric Rouvière, Directeur Général - La Sauvegarde du Nord

Il n’y a pas de protection de l’enfance possible sans respect et reconnaissance de celles et ceux qui la font vivre. Revaloriser les travailleurs sociaux, c’est garantir un accompagnement digne pour chaque enfant

Kareen Monnier, Directrice Générale Adjointe – Afeji Hauts-de-France

Autres articles dans cette rubrique

Mobilisation pour la protection de l’enfance

Le 15 mai prochain, à LILLE, comme dans 8 grandes villes françaises (Bordeaux, Paris, Lyon, Mamoudzou, Marseille, Rennes, Strasbourg et Toulouse), le collectif Les 400 000, réunissant des...

Agir contre la précarité étudiante : la Fondation Abeille Assurances lance un appel aux associations

La dernière étude Ifop pour Cop1, publiée en décembre dernier, montre que la précarité étudiante continue de s’aggraver en France : 50 % des étudiants rencontrent des difficultés à se loger - 36 %...

close