Michel Porta, le rôle du dialogue social comme marqueur identitaire

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Michel Porta, le rôle du dialogue social comme marqueur identitaire

Je suis Michel Porta, j’ai toujours travaillé dans l’économie sociale et solidaire. J’ai été dans les années 90 et le début des années 2000 parfois vice président, parfois trésorier de ce qui était l’Union des syndicats et groupements d’employeurs représentatifs de l’économie sociale, l’ancêtre de l’UDES. J’ai contribué à la création du groupe de dialogue social.

En quoi le regroupement d’organisation autour de l’UDES était important ?
Malgré une très grande diversité des secteurs mutualistes, coopératifs et associatifs, c’est la nécessité d’apporter une valeur ajoutée plus représentative des entreprises de personnes et non pas d’entreprises de capitaux dans le domaine des relations sociales. La nécessité de créer un groupe de dialogue social au niveau de ce regroupement des employeurs de l’économie sociale,
c’est d’abord le fait de devoir assumer le rôle de la responsabilité sociale des employeurs associatifs mutualistes et coopératifs, ce qui était souvent sous estimé auparavant. Les obstacles à cette démarche du groupe de dialogue social, c’est sûrement pas les organisations syndicales de salariés, mais c’est plutôt les organisations représentatives de certains secteurs, notamment associatifs, qui craignaient effectivement qu’un certain paritarisme vienne bouleverser le fonctionnement des associations au détriment des buts associatifs et encourageant par trop la représentation des intérêts des salariés. Et puis, surtout, au niveau interprofessionnel, le Medef, la CGPME par exemple, ont craint énormément qu’on bouleverse les équilibres de la négociation avec les confédérations syndicales de salariés ou avec l’État.

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