Ce syndicat, inscrivant son action dans les valeurs 
d’humanisme, de laïcité, de déontologie de l’information, proclamées par la 
Charte des Radios libres, d’ores et déjà approuvée par 283 radios associatives, 
poursuivra la mission de défense et de promotion du secteur associatif de la 
radio. Il exercera son action dans le champ de l’audiovisuel, de l’information, 
de la communication, relevant de l’économie sociale, notamment en participant 
aux négociations interprofessionnelles, contribuant ainsi au développement 
économique territorial.
Les radios associatives s’inquiètent, à juste titre, des 
manœuvres de grands réseaux commerciaux visant à accaparer des fréquences 
supplémentaires au détriment des radios indépendantes locales, en particulier 
des radios associatives, dans le but d’obtenir une " fréquence 
unique ", projet qu’ils n’ont pas abandonné malgré l’unanime réprobation 
qu’il avait suscitée. Le Snrl a pris note que l’étude de 
" replanification " initiée par le CSA doit identifier 
" les améliorations attendues par sa mise en œuvre pour chaque 
catégorie de radios " selon l’objectif fixé par le cahier des 
charges. Il veillera donc, avec l’ensemble des radios associatives, à ce que, 
dans les faits, la place de la catégorie A soit renforcée.
Le Snrl prend acte de l’adoption par la Commission des finances 
et des affaires culturelles d’un amendement visant à adopter un nouveau barème 
de perception de la taxe fiscale alimentant le Fonds de soutien à l’expression 
radiophonique. Il relève cependant, d’une part, que les dispositions retenues ne 
permettraient pas une augmentation suffisante des recettes du Fonds, et, d’autre 
part, qu’aucune mesure n’est encore intervenue pour que le Fonds dispose, en 
2004, des moyens financiers suffisants pour que toutes les subventions dues au 
titre de cet exercice soient normalement mandatées.
Le Snrl a, de plus, constaté que le produit de la taxe, cette 
année encore, est inférieur aux prévisions. Le Snrl demande au Trésor de mettre 
en œuvre les vérifications et les contrôles qu’une telle situation rendent 
nécessaires.
En outre, le Snrl se situe résolument dans le champ de la 
francophonie. A ce titre il salue la prochaine tenue du Congrès de l’Union des 
radios communautaires de l’aire francophone (Urcaf) à Ouagadougou, au Sommet de 
la francophonie, réuni grâce au soutien, notamment, du Ministère français des 
Affaires étrangères, de l’Agence de la francophonie et de l’Institut Panos 
Paris.
Le Snrl appelle les radios associatives à se rassembler afin de 
renforcer l’efficacité de leurs missions d’intérêt général, en faveur de la 
communication sociale de proximité, du pluralisme de l’information, de la 
promotion des jeunes talents, des cultures et des langues régionales, du 
développement local.
