En Bretagne, le champ de l’économie sociale et solidaire redoute « un plan social à bas bruit » après les coupes budgétaires de l’État. « Un coup de frein inédit en trente ans », assure Michel Pier Jézéquel, qui préside sa chambre régionale.
À l’automne 2024, l’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire en France et Benoît Hamon, le président du réseau ESS, redoutaient que les coupes budgétaires de l’État entraînent la suppression de 186 000 emplois dans le secteur. Quelle est la situation en Bretagne où le secteur compte près de 170 000 emplois ?
On vit un plan social à bas bruit. À bas bruit, parce qu’on manque de visibilité sur ce qui se passe, mais on assiste à la fermeture de services ici ou là, notamment dans l’insertion, les droits des femmes… L’associatif, c’est la « famille » la plus représentée en termes d’emplois dans l’économie sociale et solidaire en Bretagne, devant les coopératives, les mutuelles et les fondations.