En France, les vacances demeurent un privilège auquel près de 40 % de la population ne peut encore prétendre. Un constat préoccupant, qui appelle une mobilisation durable pour faire du départ en vacances un droit effectif, notamment pour les jeunes, les familles, les adultes isolés ou les seniors en situation de précarité. C’est dans cette optique que la Fédération Léo Lagrange renouvelle en 2025 son partenariat avec l’Agence Nationale pour les Chèques-Vacances (ANCV), autour d’un dispositif qui concilie soutien financier et accompagnement éducatif vers la mobilité et l’autonomie. On fait le point avec Sandra Fergani, chargée de projet ANCV et directrice des pôles engagement et partenariat métier à la Fédération Léo Lagrange.
Des aides concrètes pour lever les freins
Le partenariat avec l’ANCV traduit une volonté politique forte : faire en sorte que les vacances ne soient pas un luxe mais un droit accessible, porteur d’émancipation, de bien-être et de lien social. L’enjeu : permettre aux publics les plus fragiles de bénéficier d’une aide financière sous condition de ressources (quotient familial inférieur ou égal à 900).