La FNAB rencontre Michel Barnier

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La FNAB rencontre Michel Barnier

La Fédération Nationale d’Agriculture Biologique des régions de France rencontrera pour la première fois Michel Barnier le mercredi 29 août.

Durant cette prise de contact, la FNAB demandera au Ministre de préciser ses intentions en matière d’orientation agricole pour les prochaines années. Sans une politique radicalement différente, moins obnubilée par les exportations, et réorientée sur des soutiens aux modes de production agricole respectueux de l’environnement, l’agriculture ne sera pas à la hauteur des enjeux environnementaux et sociaux qui se posent à nos sociétés. Sans ces soutiens, la bio française ne pourra pas répondre à la demande croissante de nos concitoyens.

Quel sera la position du Ministère de l’agriculture durant le Grenelle de l’environnement ? Quel lien sera fait avec les Etats généraux de l’agriculture si ceux-ci sont maintenus ? Que compte faire le Ministre pour protéger les productions bio des cultures transgéniques et soutenir les producteurs dans leur volonté de maintenir une réglementation exigeante ? Les enjeux environnementaux, sociaux et économiques sont très importants. La production biologique allie le respect de l’environnement et la revitalisation des campagnes ; elle crée du lien entre territoires ruraux et les consommateurs des villes ; elle se veut exemplaire en matière de juste rémunération des producteurs. Elle doit être promue, et ses acteurs reconnus à part entière et comme une composante incontournable du paysage agricole français.

Actualité oblige, la FNAB abordera également la question des Antilles avec M. Barnier : les bio martiniquais ont en effet souffert comme les autres de l’ouragan Dean, mais leur faible nombre et la jeunesse de leur production risquent de rendre plus dur un retour à la normale. La FNAB demandera donc que soient prises en considération les demandes spécifiques de ces producteurs. Elle plaidera pour un développement accéléré de la bio aux Antilles, du moins là où l’état des sols le permet, car le marché existe tant au niveau local (cultures maraîchères) qu’européen (sucre, fruits exotiques).

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