A l’occasion du vingtième anniversaire de son assassinat, le CADTM salue la mémoire de Thomas Sankara et sa volonté farouche de dire non à la dette

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A l'occasion du vingtième anniversaire de son assassinat, le CADTM salue la mémoire de Thomas Sankara et sa volonté farouche de dire non à la dette

Arrivé au pouvoir par une « révolution démocratique et populaire » en août 1983 en Haute-Volta, qu’il rebaptise Burkina Faso (« pays des hommes intègres »), Thomas Sankara a été assassiné le 15 octobre 1987. Le CADTM tient à commémorer aujourd’hui le 20e anniversaire de sa mort tragique.

Les peuples africains n’ont pas oublié celui qui incarne aujourd’hui encore la résistance la plus éclatante et la plus sincère à la logique imposée par le FMI et la Banque mondiale. Très vite, il a tenté d’instaurer une indépendance économique et de développer la production locale. C’est le « consommer burkinabè », pour lequel il n’a pas hésité à déclarer : « Regardez dans vos assiettes. Quand vous mangez les grains de mil, de maïs et de riz importés, c’est ça l’impérialisme. N’allez pas plus loin. » Il s’est attelé à la construction de services sociaux solides (santé, éducation, logement), a agi pour la libération de la femme et mené une grande réforme agraire de redistribution de la terre aux paysans.

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