Pour 75% des Français, la santé et la protection sociale ne sont pas une priorité pour les candidats à la présidentielle

Publié le

Pour 75% des Français, la santé et la protection sociale ne sont pas une priorité pour les candidats à la présidentielle

La Mutualité Française achève aujourd’hui à Paris son tour de France débuté en novembre dernier dans le cadre de conférences-débat ouvertes au grand public sur le thème « Votre santé en 2012 : agissons pour rester solidaire ». Ce soir, elle réunit les principaux partis politiques [1] qui présentent un candidat à la présidentielle pour débattre des propositions des mutuelles pour un système de santé plus juste, plus efficace et pérenne. A cette occasion, Etienne Caniard, son Président, plaidera pour que la santé ait toute sa place dans leurs programmes, avec à l’appui les résultats d’un sondage.

75% des Français estiment, en effet, que la santé et la protection sociale n’apparaissent pas comme des priorités dans les programmes des candidats à l’élection présidentielle de 2012 tels qu’ils sont présentés aujourd’hui [2].

Les attentes des Français sont pourtant fortes dans ce domaine. La santé (89%) apparaît, en effet, aujourd’hui parmi les priorités assignées par les Français aux candidats à égalité avec le pouvoir d’achat, derrière l’emploi (93%) et devant la réduction de la dette publique (86%).

Nombreux sont les Français qui estiment que leur budget santé va augmenter dans les années à venir, notamment : le coût des mutuelles (93%), les dépenses restant à la charge des patients (91%), le coût des hospitalisations (85%), le prix des médicaments (80%) et les dépassements d’honoraires (77%).

35% des Français indiquent avoir déjà renoncé à des soins et 50% indiquent avoir déjà reporté des soins.

Enfin, 9% des Français déclarent déjà vouloir renoncer à leur mutuelle ou à leur assurance santé du fait de la hausse récente de leur coût.

A propos de la Mutualité Française

Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 600. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.

Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé.

La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement.
www.mutualite.fr

[1De 18h à 20h à la Maison de la Chimie. En présence d’Aline Archimbaud, Sénatrice, Secrétaire de la commission des affaires sociales du Sénat, pour Europe Ecologie, Geneviève Darrieussecq, Conseillère régionale d’Aquitaine, Membre du bureau exécutif national du Mouvement démocrate, chargée des questions de santé, Philippe Juvin, Député européen, Secrétaire national de l’UMP en charge des fédérations professionnelles, Michel Limousin, Co-responsable de la santé pour le Front de gauche et Marisol Touraine, Députée, Secrétaire nationale du Parti socialiste à la santé et à la sécurité sociale.

[2Enquête Harris Interactive pour la Mutualité Française. Cette enquête a été réalisée en ligne du 1er au 6 février 2012 auprès d’un échantillon représentatif de 1 665 individus représentatifs de la population française âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas et de redressement appliqué aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).

Autres articles dans cette rubrique

La Mutualité Française salue les mesures en faveur de la santé mentale et de la simplification du parcours de santé

Cet ensemble de mesures énoncées par le Premier ministre est un pas utile pour l’amélioration du système et l’accès aux soins, tout particulièrement pour répondre aux besoins en santé mentale. La...

La qualité des centres de santé mutualistes reconnue par les patients : il est d’autant plus urgent d’en assurer la pérennité économique

Avec des tarifs maitrisés et le tiers payant intégral qui évite l’avance de frais, les centres de santé remplissent une mission incontournable en faveur de l’accès aux soins dans les territoires. Alors...

close