Éducation populaire et création d’entreprise

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Éducation populaire et création d'entreprise

L’ANGC, association nationale des Groupements de Créateurs, née à Sénart entre la Mission locale et l’IUT de cette
ville puis qui a essaimé, a signé une convention de partenariat avec la Fédération des CIGALES, mouvement
d’éducation populaire de la citoyenneté économique.

Tout naturellement l’AR CIGALES d’Ile-de-France a cherché à décliner cette convention sur son territoire. Nous
avons rencontré dans le XXe arrondissement les CEMEA (Centres d’Entrainement aux Méthodes d’Education Active).

Ce mouvement d’éducation populaire était la cheville ouvrière d’un groupe d’associations et d’organismes qui projetait
de créer un groupement de créateurs dans l’Est de la capitale avec pour but de permettre à des jeunes, souvent en
rupture scolaire mais animés d’une idée d’entreprise, d’acquérir des outils pour passer par une phase d’émergence de
l’idée au projet (ou de prendre conscience que cette idée n’était qu’un rêve ...), puis par une formation universitaire
débouchant sur un diplôme universitaire de création d’entreprise, DUCA, de se mettre en posture de créer réellement
son entreprise.

Dans cette phase d’émergence notre apport est de faire découvrir au jeune la plus-value sociale et solidaire possible
pour son entreprise et l’épargne solidaire dans sa diversité. C’est assez plaisant de ramer à contre-courant dans cet océan
d’économie libérale qui semble naturel, où l’argent est un dieu qui dévore tout et de faire découvrir d’autres approches,
où la place de l’humain est prépondérante et où l’argent n’est qu’un outil à son service.

Nous avons également collaboré
avec le groupement de Pantin et celui de Nemours-Fontainebleau. C’est bien là une des formes que prend notre
engagement dans l’éducation populaire qui fait l’un des piliers de notre mouvement.

Yves BARNOUX, président de l’Association Régionale des CIGALES d’Ile-de-France

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09-11-2009 par LAVEAUD Michel-Jean

La méconnaissance ( le mépris ?) par les gouvernements franà§ais et européens des Droits de l’enfant ( Convention Internationale des Droits de l’enfant -CIDE intégrale du 20 novembre 1989) en particulier des droits actifs ( information, expression, organisation, individuelle et collective) durant l’adolecence et la transition vers la réalité d’adulte autonome, néglige les prémices de la coopération en entreprise que sont les expériences de pédagogie coopérative de l’enfance et de la jeunesse. Expériences structurantes , elles fortifient la confiance en soi et réduit la défiance spontanée envers l’autre à sa nécessité dans un monde de prédateurs, o๠cependant coopérer s’impose. Proposées parfois dès l’enfance, elles doivent retrouver un droit de cité plus manifeste et sortir des recoins de mémoire fà¢cheusement neutralisés, pour être promues en grande cause internationale pas uniquement marchande déguisée.

Il n’y a pas de génération spontanée de l’esprit coopératif, pas plus que de comportements devenant plus solidaires sans un long apprentissage ludique des vertus réparatrices dans tout le processus éducatif et de coformation transgénérationnelle. NB : Le 7éme Forum " la non-violence à l’école " au Palais du Luxembourg le 14 novembre doit être compris comme le terreau possible d’une révolution sociétale en cours.
Les priorités "développement durable" de la campagne électorale des élections régionales qui s’ouvre, sans la condition éducative , culturelle, solidaire, relève d’une instrumentalisation médiocre par des guerriers puritains incapables de jouer le jeu d’une économie relationnelle de réciprocité avec les jeunesses qu’ils prétendent associer au devenir des hommes et de la Planète Terre. Autant vouloir faire le bonheur de l’humanité sans elle !

En y participant,il sera instructif de vérifier avec la campagne des élections régionales qu’elles sont les Collectivités territoriales, les institutions et les réseaux (forces vives) qui font la RELIANCE entre les politiques de la jeunesse, la démocratie participative documentée ( connaà®tre, reconnaà®tre et mettre en oeuvre la CIDE). Par là inscrire " la ressource jeunesse " autrement que comme variable d’ajustement des politiques publiques quand s’impose de reconsidérer la richesse en tous lieux et tous temps de la vie (bénévoles pour vivre ensemble proches ou lointains, en formation, dans l’emploi, dans les loisirs, en "retraite".

Droit de cité pour la coopération, condition d’une RELIANCE, testons le "i" pour rendre soutenable la relance, autoriserons-nous un luxe IN utile !

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