Geneviève Gaillard, députée-maire de Niort. - « Depuis juin, nous savions qu’il y aurait probablement un nouveau plan social. Nous savons maintenant qu’il est d’une ampleur considérable. L’an passé, on nous disait que le plan social était le dernier. Je suis aujourd’hui consternée, inquiète et déboussolée. Nous avons eu des contacts avec la direction, qui laisse peu d’espoir de revenir sur ce plan social. Nous devons être réactifs, pour essayer d’en limiter les effets et aider les salariés. Mais notre marge de manœuvre est limitée. Le bassin niortais peut-il absorber autant d’emplois ? Je ne sais pas. Nous sommes malheureusement en retard dans la création d’un comité de bassin d’emploi, qui permettrait de l’évaluer. Mais aussi d’anticiper, et de donner des moyens pour régler les problèmes comme celui-là. »

Alain Grippon, président de la chambre de commerce et d’industrie : « Je suis particulièrement sensible à la détresse des salariés et des drames humains qui en découlent. Je suis également soucieux pour l’économie départementale, pour les fournisseurs et sous-traitants, et redoute des conséquences plus graves à terme si des solutions pérennes ne sont pas trouvées. Je suis surpris que, après le plan social il y a six mois, il y ait encore aujourd’hui des centaines d’emplois superflus.