Premier employeur privé du Gers avec 850 salariés, le groupe coopératif Vivadour continue de recruter pour assurer sa croissance (+ 30% en deux ans sur la seule activité des semences). Fondé il y a vingt ans, le spécialiste des productions végétales, de la viticulture, des productions animales, du libre-service agricole et des fonctions support associées tel le conseil technique, recherche encore en 2013 une cinquantaine de collaborateurs, après déjà 120 nouveaux postes pourvus depuis un an et demi.« Plus de la moitié de nos recrutements concerne des postes de conseillers techniques et technico-commerciaux. Ce sont des fonctions clés chez nous. Aujourd’hui, trois de nos six directeurs de filière ont débuté à ces postes-là », explique Marie-Claire Poussade, DRH du groupe Vivadour. Sont également demandés des ouvriers dans les métiers du silo, des ingénieurs et techniciens agricoles, des comptables qualifiés et des assistants administratifs.
Être capable d’intégrer les valeurs collectives
« Tous ces postes sont ouverts aux jeunes débutants et aux moins jeunes. Un bac+2 en lycée agricole ou une expérience équivalente sont préférables. Un critère majeur est d’être attaché aux valeurs du monde coopératif et d’être capable de se mobiliser au service des agriculteurs adhérents », souligne Marie-Claire Poussade. Une capacité d’adaptation qui s’applique aussi aux évolutions techniques et réglementaires de ce secteur en perpétuel changement. « Ce sont des métiers qui bougent en permanence. Loin l’idée d’un monde agricole figé dans son histoire », complète Marie-Claire Poussade. Les contrats sont des CDI ou des CDD d’un an pour les débutants, « transformés à 95% en CDI à leur terme ». Basé à Riscle dans le Gers, le groupe déploie ses activités sur six départements limitrophes. « Le bonheur est dans le pré, oui, mais pas seulement. Nous avons aussi une vie associative et culturelle développée avec des festivals comme celui de Marciac, des écoles à taille humaine pour les enfants et nous nous situons à 3/4 d’heure de Pau ou 1h30 de Toulouse. »
Un besoin annuel de 350 saisonniers
En été, de mi-juin à fin juillet, et en automne, de septembre à mi novembre, près de 350 saisonniers au total sont nécessaires pour les moissons du blé et la récolte du maïs. En majorité, des postes de réceptionneurs, avec une bonne connaissance de l’informatique, ou d’ouvriers de silo. Ces vagues de saisonniers comptent aussi des chauffeurs, des opérateurs pour le foie gras à Samatan ou des ouvriers de chai. « De moins en moins de jeunes s’intéressent aux formations agricoles. Les effectifs ont été divisés par trois en 20 ans. C’est dommage. Ce sont des métiers passionnants et évolutifs », défend Marie-Claire Poussade.
Isabelle Meijers
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