La population de conducteurs de 2-3 roues motorisées est plus vulnérable en cas d’accident, et présente des traumatismes plus aigus en raison de l’absence d’habitacle et de la stabilité précaire de leur véhicule. Les études répertoriées sur le sujet des motards insistent sur la relation passionnelle existant avec leur moto et les comportements pouvant y être associés. Une étude sur les répercussions médicales et psychologiques met en avant que la moitié des accidentés des deux roues continue leur pratique malgré un accident grave.
Dans ses travaux antérieurs, la Fondation Mutuelle des Motards a constaté l’absence de besoin de prise en charge spécifique en France de l’usager de deux et trois roues motorisés dans les procédures d‘urgence. Cependant, la gravité des blessures et la polytraumatologie caractérisent pourtant cette population.
Un constat partagé par les acteurs de la prévention, de la prise en charge en urgence, et des autorités de la sécurité routière montre que les usagers de deux-trois roues motorisés sont inégalement protégés.
Une certaine proportion ne porte même pas l’équipement obligatoire : 8% des tués à la suite d’un accident de moto ne portait pas de casque.
Cependant, les équipements bien qu’autorisés et normés ne protègent pas de la même manière.
Ils peuvent même parfois modifier les traumatismes. Par exemple, certaine étude semble montrer que le port de dorsale pourrait déplacer les lésions vertébrales sur un autre endroit de la colonne vertébrale.
La Fondation Mutuelle des Motards souhaite réaliser une étude sur l’identification des limites de l’équipements motard en matière de protection.