Black, green friday, quelque soit la couleur, qu’elle soit celle du respect des humains !

Publié le

Black, green friday, quelque soit la couleur, qu'elle soit celle du respect des humains !

Il y a une semaine se tenait le black friday. Devenu la date repoussoir des militants d’une consommation responsable, la démarche respectueuse s’est vue avec le green friday, porté par un collectif autour du circulaire et de l’ESS. D’une initiative de "shame", on va vers une initiative de "fame". Bravo.
Puis on passe à l’action politique, surtout pour pointer les contradictions de notre Ministre de l’économie qui peut de temps avant le black friday disait “Il faut lutter contre les abus de la fast-fashion" (Université d’été de l’économie de demain 2023). Parce que le black friday, c’est une course folle à la consommation, surtout de textile, grand pollueur et grand consommateur de main d’oeuvre opprimée dans les pays loin loin loin de nos yeux. Un collectif d’associations ont donc interpelé le ministre. Et elles apportent quelques arguments essentiels comme, par exemple, que "en moyenne, une personne consomme 40% de vêtements de plus qu’il y a 20 ans et les conserve moitié moins longtemps" [1] ou encore que "moins de 1 % des fibres utilisées pour produire des vêtements est recyclé en vêtements neufs".

Pour continuer dans "les jours de la semaine" particuliers, mardi dernier, c’était le "giving tuesday", journée de la valorisation de l’engagement et de la solidarité. Démarche là encore plutôt positive. Le concept est tellement simple qu’il en devient original : "à l’heure où les associations tirent la sonnette d’alarme, où la précarité augmente, où de nombreux pays affrontent des catastrophes climatiques et géopolitiques, le Giving Tuesday soutient les citoyen.nes, de plus en plus nombreux à s’engager à leur échelle, ou à souhaiter agir, sans toujours savoir comment". Valorisation de l’engagement, du don de soi, de la solidarité,... Plein d’ondes positives. Et même si ma formulation peut laisser paraitre une" vision un peu simpliste, je pense que des initiatives simples et humanistes ont pleinement leur place dans nos existences chahutées par les conflits, les difficultés économiques, les maux sociaux,... Un peu de douceur et de miel dans notre gorge, dans ce monde de brutes.

Un retour dans mon panorama, UNIFORMATION ! Et un retour avec une belle campagne autour du sens et de l’engagement [2]. L’OPCO des entreprises de la Cohésion sociale interpelle avec ce slogan évident "Votre travail n’aura jamais autant de sens que dans la Cohésion sociale !". Avec des chiffres et arguments qui parlent à tout à chacun : "1 022 719 salariés œuvrent au quotidien autour de vous. Ils sont vos gardiens d’immeuble, ils sont les animateurs du centre de loisirs de votre ville, ils sont ceux qui prennent soin de vos parents à domicile, ils sont ceux qui gardent vos enfants en crèche associative…et bien plus encore !" Oui, tout ceux que je croise tous les jours, qui font ma vie plus soutenable et plus confortable, mais sans forcément penser à eux, l’OPCO s’en occupe et les forme. "La Cohésion sociale reste méconnue du grand public alors que les opportunités de carrière, la capacité de formation et d’intégration sont excellentes quels que soient la nature des contrats et les profils des personnes".

Bonne lecture,
Bonne fin de semaine

Guillaume Chocteau

[1Malgré les sites de seconde main

[2Salarié cette fois

Autres articles dans cette rubrique

Et si l’ESS s’occupait encore plus de la jeunesse ?

Si il y a bien une catégorie de population dont l’ESS s’occupe, c’est bien la jeunesse. Alors pourquoi un tel titre ? Pourquoi sembler marquer qu’elle ne fait pas son travail ? Je ne le dis surtout...

L’ESS en action : UDES, Benoit Hamon... Et le choléra à Mayotte

Titre provocant, certes, mais la dernière information m’a tellement chaviré qu’elle ne pouvait pas ressortir ici ! Mais d’abord, les bonnes nouvelles ! Saluons l’élection par le conseil...

Adieu à Claude Alphandéry

Monsieur Claude Alphandéry est parti rejoindre ses anciens camarades de la résistance. Il est parti, tranquillement selon ce que j’ai pu lire, après 102 ans dont une partie bien remplie. Résistant...

close