Peut-on lier écologie et social à grande échelle ? Point de vue et interview de Jean-Guy Henckel, Directeur national du Réseau Cocagne.

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Peut-on lier écologie et social à grande échelle ? Point de vue et interview de Jean-Guy Henckel, Directeur national du Réseau Cocagne.

En 1990 une exploitation maraîchère d’agriculture biologique voit le jour dans l’Est de la France. Elle emploie des personnes en voie de réinsertion sociale et professionnelle qui produisent et vendent des paniers de légumes à des adhérents-consommateurs. Il s’agit du Réseau Cocagne et celui-ci a mis le doigt sur une demande exponentielle : du bio et du local. Deux décennies plus tard, coexistent 110 jardins du même type et, bientôt, un site national de formation et de production. Comment réussir à concilier écologie et finalité sociale à grande échelle ? Jean-Guy Henckel, directeur national du Réseau Cocagne nous répond.

Jean-Guy Henckel, le Réseau Cocagne s’est beaucoup développé ces dernières années : 110 exploitations biologiques à vocation d’insertion et bientôt un site national de formation et de production. Vous imaginiez que votre initiative puisse prendre une telle ampleur ?

Absolument pas. Historiquement, le 1er jardin de Cocagne n’avait aucune vocation à se dupliquer ailleurs. Il était là pour régler un problème local. Mais parce que notre démarche est économique, sociale et environnementale, elle a donné envie à d’autres de faire la même chose. Après avoir aidé à la création d’une quarantaine de jardins, le réseau Cocagne est né afin d’offrir une vraie politique de services permettant de former, d’accompagner techniquement, administrativement et financièrement chaque jardin. Mais ce réseau, tel qu’il a été imaginé et conduit ces 20 dernières années, nécessite aujourd’hui d’être reconsidéré, notamment parce que la demande sociale et de bio explose. Nous nous sommes alors demandés s’il fallait continuer à penser petit. Dans nos milieux de l’économie sociale, dès qu’on grossit, tout le monde s’en méfie… mais si nous sommes détenteurs de valeurs sociales et économiques importantes, pourquoi n’essaie-t-on pas de les généraliser et de les dupliquer ? A Cocagne, nous pensons que c’est une démarche positive et nécessaire. Et cela se traduit notamment par notre projet de site national de formation et de production : Vauhallan.

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