Le gouvernement continue à pénaliser les familles modestes pour la rentrée scolaire

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Le gouvernement continue à pénaliser les familles modestes pour la rentrée scolaire

D’une façon générale, la politique néolibérale entraîne une diminution constante de la solidarité envers les familles modestes alors que la pression marketing essentiellement axée en direction de ces familles multiplie les tentations d’achats de produits de marques. Le coût de la rentrée scolaire est passé de 29% à 39% du SMIC mensuel entre 1993 et 2005. Le montant d’une bourse représentait en moyenne 2,4% du revenu familial en 1974 pour moins de 1% aujourd’hui.

Les décrets de l’année dernière qui faisaient financer les baisses d’impôts des riches par une baisse de la solidarité des familles modestes (suppression des prestations familiales pour 226000 familles modestes) n’ont pas été rapportés. Pire que cela, cette année les frais d’inscription à l’Université sont aujourd’hui augmentés de participations financières diverses selon les académies.

De plus en plus, les inégalités s’accroissent entre les familles riches et pauvres sans émouvoir le gouvernement. Cela ne peut plus durer.

L’UFAL :
- demande que l’ARS soit portée à 329 € et qu’elle soit également versée pour les enfants entrant en maternelle ;
- rappelle que la gratuité totale des fournitures scolaires doit être effective de la maternelle au lycée inclus ;
- refuse que la laïcité de l’école publique soit remise en cause par des partenariats commerciaux entre des établissements scolaires et des marques.

L’UFAL dénonce la politique anti-sociale du gouvernement et appelle les organisations du mouvement social à se rassembler pour mettre un terme à ce déni de solidarité.

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