La carte « bleue » n’est pas verte. Mais l’industrie cherche à l’habiller d’un plastique écolo.

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La carte « bleue » n'est pas verte. Mais l'industrie cherche à l'habiller d'un plastique écolo.

Léa grelotte. Voilà déjà deux heures qu’elle poireaute devant la vitrine du supermarché en espérant être la première à se jeter dans les rayons. A l’automne, elle n’a pas pu s’offrir de nouvelles fringues. Trop cher pour son pouvoir d’achat en berne. Alors, en ce 7 janvier 2009, premier jour des soldes, elle compte bien en profiter. La carte bleue qu’elle serre dans la poche va chauffer. Pas uniquement pour renouveler sa garderobe mais également pour entretenir la planète.

Léa est titulaire de la carte Agir du Crédit coopératif. A chaque retrait de liquide qu’elle effectue, la banque reverse, de sa poche, 6 centimes d’euros à une ONG. Les banquiers désireux de repeindre leur façade à la mode « je respecte la planète » proposent aussi des cartes offrant des réductions dans les enseignes « responsables » ou reversant une partie des points de fidélité à des causes vertes.

8 grammes de PVC chloré

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