Création de la DISIC : l’interopérabilité victime d’un tour de passe-passe

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Création de la DISIC : l'interopérabilité victime d'un tour de passe-passe

Par décret en date du 21 février 2011 a été créée la direction interministérielle des systèmes d’information et de communication (DISIC) de l’État. L’April, qui avait proposé des pistes de réflexions, s’en réjouit et félicite Jérôme Filippini pour sa nomination à sa tête. Cela rend d’autant plus incompréhensible la deuxième partie du décret, qui supprime l’interopérabilité des systèmes d’information de l’État sans explication.

La création de la DISIC devrait en effet améliorer la maitrise complexe des processus et la pérennité des systèmes d’informations et des données. Il est donc malencontreux que le même décret fasse disparaitre l’interopérabilité des systèmes d’information des missions de la direction générale de la modernisation de l’État (DGME) sans pour autant la confier à la DISIC.

L’interopérabilité est au cœur des missions des différentes agences depuis plus de 10 ans : de l’ATICA (Agence pour les technologies de l’information et de la communication) à l’ADAE (Agence pour le développement de l’administration électronique), et plus récemment la DGME, les institutions ont toujours eu à cœur d’assurer l’interopérabilité des systèmes d’information1. La DGME elle-même « propose les mesures tendant à la dématérialisation des procédures administratives et à l’interopérabilité des systèmes d’information », mention qui est supprimée par ce décret2, sans explication et sans autre forme de procès.

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