Nouvelle lettre hebdo, municipales, financements solidaires, fin de trève hivernale et accord UNEDIC

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Nouvelle lettre hebdo, municipales, financements solidaires, fin de trève hivernale et accord UNEDIC

Ca y est ! Elle est là, dans votre boite, comme avant ! Les plus fidèles lecteurs ont connu il y a plusieurs années, notre lettre, détaillée, complète, dans leur boite. Elle est revenu. Il reste des modifications esthétiques mais l’essentiel est là. Commentaires bienvenus !

Les Français ont voté pour le deuxième tour des municipales. D’un bout ou de l’autre, les conséquences vont être certaines puisque des majorités se sont défaites, d’autres refaites. Fallait il ajouter à la morosité ambiante cette instabilité pour le milieu associatif, souvent financé par le local ? La zone de turbulences est là depuis longtemps, les inquiétudes sont montées d’un cran dans certains endroits. Politiques culturelles, de formation, sociale, éducative sont autant de secteurs qui lient associatif et puissance publique locale.

Si il ne fallait retenir qu’un exemple de collaboration forte entre local et associatif, ce sont bien les PTCE. Ces constructions économiques au bénéfice d"un territoire sont certes intéressantes, mais neuves et il faudra les confronter aux nouvelles majorités. En attendant, informez vous (nouveaux élus qui lisent cette lettre) en lisant l’étude du RTES.
Le 31 mars sonne comme un coup de canon pour bon nombre d’associations venant en aide aux mal logés et sans logis : c’est la fin de la trêve hivernale, celle qui protège le plus faible, le plus précaire, des souffrances de la rue. Ce soir à minuit, les expulsions vont reprendre. Même si on peut comprendre le droit du propriétaire, on ne peut que s’interroger sur l’absence de réponses satisfaisantes. "En 2012, plus de 115 000 décisions de justice prononçant l’expulsion pour impayés de loyer ont été délivrées" rappelle la FNARS dans son communiqué au nom du Collectif des Associations Unies pour une nouvelle politique publique du logement des personnes sans abri et mal logées.
Les sociétaires de la MAIF sont chanceux ! Leur mutuelle a collaboré avec le Nouvel Observateur pour un Hors Série sur l’ESS et elle le propose en téléchargement sur son site. Et pour les autres ? Une partie seulement peut être récupérée... "fallait être à la MAIF !"...
Régulièrement, Ress Solidaires reçoit des étudiants ou des professionnels de la communication qui s’intéressent à la communication éthique, responsable, ... Souhaitant allier compétences et valeurs, sans faire de "greenwashing", ces pros (ou en devenir) s’interrogent. "Beaucoup s’en réclame, peu la pratique réellement car faire de la communication responsable est une pratique nouvelle, encore souvent expérimentale qui impose de mettre en parfaite cohérence le dire et le faire et suppose d’instaurer des outils de contrôle de cette responsabilité qui sont encore loin d’être au point." explique t elle. Nous vous livrons un entretien avec Julie Schwarz qui a réussi à coupler valeurs et compétences.
Les commentateurs politiques l’ont répété hier soir : les chiffres du chômage sortis la semaine dernière sont mal tombés pour le Gouvernement. Ils sont mauvais et reflètent la crise économique : hausse importante et inquiétante des inscriptions suite à un licenciement économique (+7%), hausse des fins de CDD, hausse des catégories les plus vulnérables (+ de 50 ans par exemple). Le chômage se durcit. La nouvelle convention réussira t elle à jouer son rôle de parachute social ? Ses objectifs sont multiples : sécuriser les salariés dans leur parcours entre emploi et chômage et lutter contre la précarité avec les droits rechargeables, encourager et faciliter le retour à l’emploi des demandeurs d’emploi, avec une simplification des conditions de cumul d’une indemnité avec les revenus d’une activité.
Les employeurs de l’ESS réunis au sein de l’UDES sonne l’alarme ! "Alors qu’un élargissement du crédit impôt compétitivité emploi (CICE) semble prévaloir, ces derniers jours, dans le cadre du Pacte de responsabilité, l’UDES s’alarme des conséquences d’un tel choix pour le secteur associatif, qui ne bénéficie pas de ce dispositif." L’argument est simple : les entreprises de l’ESS ne distribuent pas de dividendes et donc, la baisse des charges créerait de l’emploi par conséquent.

Enfin, on notera la publication par l’Atelier d’une étude de Recherches et Solidarités pour la Ville de Paris sur le milieu associatif sur son territoire. 5 000 nouvelles associations par an, mobilisant plus d’un demi million de bénévoles ! Territoire dynamique connu, mais les chiffres viennent l’accréditer. A lire !

Source : Retrouvez la lettre d’information hebdomadaire de Ressources Solidaires...

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