Annualisons le 8 mars, agrobiologisons les champs et reprenons la main sur le numérique !

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Annualisons le 8 mars, agrobiologisons les champs et reprenons la main sur le numérique !

Ressources Solidaires a lancé de nouveaux outils pour permettre l’échange. Par mail cette fois-ci ! Nous avons mis à disposition de la communauté des listes de discussions régionales par mail. Pour l’instant, il y a en 3 mais les autres arrivent vite, le temps de tapoter les paramètres sur le clavier. Alors si vous souhaitez échanger, débattre, informer les acteurs et individus de la région, inscrivez vous sur les listes, c’est gratuit et simple...

L’économie sociale et solidaire y est allé de sa petite chanson sur la journée pour les droits des femmes... Bien souvent, en oubliant que c’était sur des luttes féministes que cette journée s’appuyait. Les articles que nous vous présentions la semaine dernière tournaient facilement autour de l’idée, mais jamais sans trop s’approcher du concept de "luttes". Comme si, en ces temps modernes et civilisés, la lutte était le synonyme d’archaïsme et de concepts d’arrière garde. Soit. Pourtant, c’est bien Léo Lagrange qui reprend cette semaine ce qui devrait être : le 8 mars, c’est toute l’année ! L’ESS comme outil d’émancipation des individus par le collectif devrait être le lieu privilégié de la reconnaissance des droits des femmes. Les statistiques sur les responsabilités prises par les femmes me donc feraient mentir !
A propos de lutte, c’est un bel article que Luc Mboumba, Codirecteur de la coopérative Coopaname, nous propose sur le numérique comme outil de transformation sociale de l’économie. Il y a défend que la révolution numérique n’est qu’un élément parmi d’autres de l’aliénation de l’individu à une culture libérale hégémonique. L’article est intéressant et prend pour une fois, le numérique du regard du politique. Mais pas assez à notre goût car Luc maintient le numérique comme un outll exempt de fond philosophique, comme un simple outil et ce serait les acteurs du numérique qui l’utiliseraient à des fins libérales. Pour nous, c’est passer à côté de l’élément central du numérique, la transparence via l’ouverture de son code. Si le code était ouvert, il y aurait là, possibilité de vérifier et donc de voir que la relation est juste entre les acteurs. La fraude n’aurait plus lieu et le marketing des données seraient consensuels et non déguisés en offre de service "userfriendly". C’est le reproche que nous ferons à cet excellent article, s’arrêter au dernier cran et ne pas mettre en avant l’open source et le libre comme vrai outil de la révolution numérique, seul moyen de reprendre sa vie numérique en main.
Les acteurs de l’agriculture biologique ont su saisir la période du salon de l’agriculture pour communiquer. La FNAB en premier, qui a lancé une campagne contre les idées reçues sur le bio. Et pas forcément qu’à destination du grand public ! Exemple choisi, celui de la capacité des filières bio à fournir la restauration collective. On lira avec intérêt l’argumentaire, que l’on rabâchera à l’envie aux caciques de l’industriel...

Sur le front de l’emploi et du travail, la semaine a été largement centrée autour des manifestions de mercredi et de l’écart grandissant entre les syndicats et le Gouvernement sur la loi sur le travail (http://www.ess-et-societe.net/+-Loi-sur-la-reforme-du-droit-du-+)
Par pure prétention, bien entendu, nous vous inviterons à lire un article sur le recrutement dans les mutuelles santé, dans lequel Ressources Solidaires s’y exprime.

Bonne lecture
Bonne semaine

Source : Retrouvez la lettre d’information hebdomadaire de Ressources Solidaires...

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