Dans les instances internationales, longtemps dominées par la « guerre à la drogue », le consensus répressif est de plus en plus remis en question. Le dernier sommet de l’ONU à Vienne sur la question, qui s’est déroulé les 14 et 15 mars 2024, en a été la démonstration.
Les 14 et 15 mars 2024, pour la première fois depuis 2019, l’ONU réunissait à Vienne des ministres et représentants d’États du monde entier autour des politiques des drogues.
Alors que de plus en plus de voix s’élèvent pour remettre en cause la « guerre à la drogue » sur laquelle repose le système international de contrôle des stupéfiants depuis les années 60 — tant de la part d’ONG que d’organes des Nations-Unies, cette réunion a été l’occasion pour une coalition d’États d’appeler à une réforme profonde.
La manière dont les politiques des drogues affectent le respect des droits humains ne peut plus être ignorée