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Politique de la Jeunesse : Martin HIRSCH , la formation à l’exercice de la citoyenneté & à l’économie sociale et solidaire.

12 février 2009, 03:46, par LAVEAUD Michel-Jean

Le 2éme Séminaire national des politiques locales de la jeunesse, co-organisé par l’ADELS ( Revue " Territoires") et l’INJEP de juin 2006 à janvier 2007 (www.adels.org ) avait pour théme :
" De la jeunesse comme problème à la jeunesse comme ressource : postures, politiques et pratiques d’acteurs .".

Aprés les 2émes assises nationales de la Jeunesse au Conseil Economique et Social et Environnemental le 17 octobre 2008, s’il ressort un malaise et une difficulté relationnelle entre les "jeunesses" et la société adulte en France , en Europe et dans la pluspart des sociétés " mal développées ", il n’est pas sérieux de les réduire au seul accés à la formation et à l’emploi.

Le déficit démocratique de représentation des jeunes dans ce que maintenant nous dessinerait le " développement durable" que nous voulons solidaire, lie la citoyenneté et l’ensemble des activités culturelles , économiques et sociales des enfants, des jeunes et des A.J. ( anciens jeunes). Que les employeurs de l’ESS s’associent à la double mission du Haut-Commissaire Martin Hirsch de Haut-Commissaire à la Jeunesse et aux Solidarités Actives s’impose, le Blog Les Ateliers Algebrista sur le Site de Ressources-Solidaires n’était pas le dernier à le demander.

Mais que " la formation à l’exercice de la citoyenneté " se réduise au parcours verset de la formation et l’emploi, donnerait un visage fà¢cheusement réductionniste à la culture de l’innovation sociale et sans doute économique en mettant l’ESS dans le tourbillon de l’obligation de résultat sans l’obligation de moyens.

Paradoxalement, la part " société civile" qui doit exister chez tous les citoyens d’une société démocratique s’impose comme "marge de liberté" pour donner son sens plein à l’engagement, y compris professionnel. Pour réanchanter le travail, pas seulement l’emploi !
Nous connaissons dans l’orientation et la formation professionnelle les avatars de l’orientation et de la formation professionnelle par défaut, l’économie sociale et solidaire n’a rien à gagner en devenant excessivement le recours contraint pour resorber un chômage structurel dont nous savons qu’il résulte d’un déficit de projet de société, sinon de civilisation. cf ; " Passé et avenir du travail " UTLS mai 2000 Alain Touraine.

La politique de l’autruche passera mal auprés des "jeunesses" si nous tentons de les berner en minimisant la nécessité de cette formation à l’exercice de la citoyenneté liée à une conception de l’économie plus humainement soutenable.
Les profs de philo ne seront pas inutiles pour affiner les projets d’entreprise de l’ESS si ces dernières ne veulent pas se banaliser en ressemblant furieusement à celles dont elles disent se distinguer.
Dejà nous connnaissons en Rhône-Alpes ( La péniche - Alpes- Solidaires) des réflexions intéressantes sur les Droits collectifs et/ ou syndicaux dans l’ESS et nous sommes au tout début d’une révision du salariat, point clé de la crise actuelle, avec la définition et la maitrise du capital social et la gestion-développement des biens relationnels.
Pas vraiment du Adam Smith pur sucre !
Ces faces de l’éducation, de la formation à l’exercice de la citoyenneté liée à la découverte économique et socioprofessionnelle ne pourront pas être esquivées.
Les Droits humains fondamentaux et les droits sociaux d’ici et d’ailleurs y sont en jeu.
La réponse au dumping social des pays à faibles coà »ts salariaux et pays émergeants ne se fera pas sans passer sous ces contraintes géo-culturelles et politiques comparées.

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