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Pacte de responsabilité : la CFE-CGC ratifie l'accord

Selon la numéro un de la CFE-CGC, le texte signé par les partenaires sociaux a permis « d'obtenir des mesures significatives » en faveur de l'emploi et des négociations salariales.

Le Monde avec AFP

Publié le 10 mars 2014 à 15h37, modifié le 10 mars 2014 à 15h37

Temps de Lecture 2 min.

Après la CFTC, c'est au tour de la CFE-CGC de ratifier l'accord conclu mercredi dernier entre les partenaires sociaux sur le pacte de responsabilité.

Après la CFTC, c'est au tour de la CFE-CGC de ratifier l'accord conclu mercredi dernier entre les partenaires sociaux sur le pacte de responsabilité. Le syndicat a demandé que l'Etat prenne aussi « sa responsabilité », a annoncé, lundi 10 mars, sa présidente, Carole Couvert. Reste encore la CFDT, qui doit réunir ses instances en milieu de semaine.

La CFE-CGC « n'a pas signé un chèque en blanc » au patronat, a affirmé Mme Couvert lors d'une conférence de presse rappelant qu'il s'agit d'un pacte « tripartite », impliquant, outre le patronat, les syndicats et le gouvernement.

« Nous demandons aux employeurs de prendre leur part de responsabilité, de permettre l'ouverture de négociations dans les branches et à l'Etat de prendre sa part de responsabilité » pour agir en faveur de « l'épargne salariale et du pouvoir d'achat des classes moyennes », a-t-elle dit. Pour Mme Couvert, la signature de son syndicat « va lui permettre d'être exigeant » d'ici à la conférence sociale de la fin du printemps pour réclamer des mesures en faveur des salariés de l'encadrement.

Selon elle, « depuis 21 mois », avec l'arrivée au pouvoir de François Hollande, « la classe moyenne s'en prend plein la figure », notamment par la fiscalité. Réservée sur le crédit d'impôt CICE, Mme Couvert propose, au cas où le gouvernement déciderait de le maintenir, de faire en sorte qu'il profite à tous les salariés, y compris aux entreprises qui emploient des salariés au-delà de 2,5 smics, « pour permettre aux PME d'embaucher des cadres et des ingénieurs ».

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LA CFE-CGC SERA « OFFENSIVE »

Selon la numéro un de la CFE-CGC, le texte signé par les partenaires sociaux a permis « d'obtenir des mesures significatives » en faveur de l'emploi et des négociations salariales. Elle reconnaît toutefois que l'accord « ne prévoit pas de sanctions a priori » contre les employeurs qui ne respecteraient pas leurs engagements.

Le contrôle, selon elle, devra s'effectuer à travers « l'observatoire » tripartite dont la mise en place est prévue par le pacte. A cet observatoire, selon elle, devraient participer les seuls syndicats signataires, à l'exclusion donc de la CGT et de FO.

Et si les aides octroyées aux entreprises devaient aller aux dividendes – comme l'a laissé entendre Pierre Gattaz, président du Medef – « on se mettra en travers de leur chemin », a-elle prévenu. « On a eu un échange musclé avec Pierre Gattaz », a dit Mme Couvert. La CFE-CGC sera « offensive » sur l'ouverture rapide de discussions dans les branches, comme le prévoit le pacte.

Des responsables de fédérations de la centrale ont chacun indiqué lors de la conférence de presse leurs priorités dans ces négociations : « L'évolution de l'emploi dans les deux à cinq ans » pour le secteur des banques, « l'investissement productif et dans la recherche-développement » pour la chimie-textile, « la qualité de vie au travail » dans l'hôtellerie-restauration.

Le Monde avec AFP

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