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Actu-Environnement

Les associations de l'environnement en danger ?

Licenciement, abandon de missions ou de projets, voire disparition, plusieurs structures de défense de l'environnement accusent le coup après avoir essuyé des coupes budgétaires. Une diète très souvent imposée par les régions. Mais pour quels motifs ? Eléments de réponse dans notre nouveau plateau.

Entretien  |  Gouvernance  |    |  M. Sader

Lancez la lecture ici, ou accédez directement aux chapitres :
La protection de l'environnement est-elle une mission reconnue et importante ? C'est une question que plusieurs associations se posent aujourd'hui après avoir vu leurs subventions publiques dégringoler. Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France, Ile-de-France… les coupes émanent essentiellement des régions mais aussi des conseils départementaux.

Bretagne Vivante, la Frapna, Graine Ile-de-France ou encore la LPO, autant de structures qui se retrouvent parfois obligées de réduire leurs effectifs ou d'abandonner des missions.

Il est vrai qu'un contexte de crise plane sur le pays et pourrait justifier ces restrictions. Mais les associations, elles, dénoncent des méthodes brutales qui consistent à couper les vivres sans concertation ni explication. Certaines y voient un dénigrement de leur mission quand d'autres s'estiment punies pour avoir lutté contre des projets d'aménagement controversés parfois soutenus par les régions. Alors fait-il mauvais temps aujourd'hui en France pour les associations de protection de l'environnement ? Pour en débattre, Marie Jo Sader reçoit sur ce nouveau plateau-TV (1)  :

Chantal Jouanno
Vice-présidente chargée de l'écologie et du développement durable de la région Ile-de-France et sénatrice UDI de Paris
Denez l'Hostis
Président de France Nature Environnement (FNE), la fédération qui regroupe 3.500 associations sur tout le territoire français

1. Retrouvez l'ensemble des plateaux TV
https://www.actu-environnement.com/archives/?type=reportage_video&words=plateaux-tv

Réactions3 réactions à cet article

La RSEc doit être promue tous azimuts.
(RSE des consommateurs, prise de conscience des actes d'achats)

Thinkgreen | 07 mars 2017 à 14h38 Signaler un contenu inapproprié

Voici quelques précisions :
- Les GRAINEs sont les têtes de réseaux des acteurs (ou experts) de l'éducation à l'environnement vers une développement durable (EEDD). Les GRAINEs ont donc pour rôle la structuration des acteurs, leurs montées en compétences, et défendent la richesse et la diversité des acteurs sur les territoires.
- Les régions et collectivités ont tout intérêt à s'adresser aux têtes de réseau afin de mieux comprendre la richesse des acteurs et financer la structuration
- de nombreux acteurs de la protection à l'environnement font aussi des actions d'éducation à l'environnement et peuvent adhérer aux GRAINEs mais l'objet de l'EEDD est avant tout l'éducation.
- Subventionner une association c'est reconnaitre l'utilité sociale de son projet. Les appels à projets permettent à la collectivité d'orienter les financements sur certaines thématiques - les acteurs sont alors des prestataires. Les collectivités ne peuvent pas se contenter de remplacer les subventions par des appels à projets.
- Les partenaires ont tout intérêt à apprendre à se connaître, à se faire confiance, à co-construire les projets de territoire, c'est le rôle des "espaces de concertations".

Rachel | 07 mars 2017 à 17h21 Signaler un contenu inapproprié

les associations de défense de la nature, LPO en tête se sont vue coupées des subventions dans les régions rurales peut être pour leur position de dénigrement du pastoralisme, je cite:
"Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage"
"Écologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique."
Selon d’où viennent les fonds, leur discours s'adapte :
« Le pastoralisme est aujourd'hui considéré comme une solution durable a l'entretien des milieux en faveur de la biodiversité. Il est également un outil de préservation des milieux contre les incendies. »

Selon ces organisations : "Dans les Alpes, la concentration des moutons abîme les pelouses d’altitude jusque dans le cœur des parcs nationaux du Mercantour ou des Écrins"
Extrait de la charte des parcs Nationaux :
"Le pastoralisme contribue à la structuration écologique et paysagère des territoires, à la constitution du patrimoine naturel et culturel des parcs nationaux et à sa gestion. Ainsi, les paysages d’alpages et d’estives offrent une biodiversité et un caractère remarquable, résultat des interactions complexes et dynamiques entre activités pastorales et milieux naturels, que les parcs visent à préserver. "
Alors oui, il était grand temps de mettre un frein financiers à ces opportunistes.

ouragan | 05 juillet 2017 à 16h55 Signaler un contenu inapproprié

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