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Journée de mobilisation en soutien aux militants de Greenpeace de l'"Arctic Sunrise"

Près de deux semaines après l'assaut de l'"Arctic Sunrise" par les services de sécurité russes, Greenpeace demande la libération des 30 membres de l'équipage.

Le Monde avec AFP

Publié le 05 octobre 2013 à 04h36, modifié le 05 octobre 2013 à 12h30

Temps de Lecture 2 min.

Près de deux semaines après l'assaut de l'

Près de deux semaines après l'assaut du bateau de Greenpeace Arctic Sunrise par les services de sécurité russes, l'ONG internationale organise, samedi 5 octobre, une journée de mobilisation à Moscou et dans le monde pour demander la libération de ses 28 militants et deux journalistes emprisonnés en Russie.

L'ONG a annoncé un rassemblement à Moscou, au parc Gorki, ainsi que des piquets dans le centre-ville, avec notamment une tente installée devant le siège de Gazprom, qui doit être déplacée jusqu'au Kremlin et à la place Loubianka. Des rassemblements sont également prévus dans une quinzaine de villes françaises, mais également en Suède, aux Pays-Bas et en Argentine.

Greenpeace a, en outre, indiqué mercredi que plus d'un million de personnes, plus de 100 ONG et des personnalités telles que l'acteur britannique Ewan MacGregor et le chanteur de rock russe Iouri Chevtchouk, avaient signé un appel à libérer les militants. Mardi soir, quatre militants de Greenpeace avaient perturbé le début de la rencontre de Ligue des champions entre Bâle et Schalke en déployant une immense banderole hostile à Gazprom, un des parraineurs de la compétition.

Les militants de Greenpeace ont déployé une banderole en soutien aux militants de l'
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Les trente membres d'équipage ont été inculpés jeudi de "piraterie" et risquent jusqu'à quinze de prison pour pour une opération contre une plateforme pétrolière dans l'Arctique.

Les membres de l'équipage, quatre Russes et 26 ressortissants de 17 autres pays (dont six Britanniques, deux Canadiens, un Américain et un Français) ont été placés en détention à Mourmansk et dans sa région à la suite de l'arraisonnement le 19 septembre en mer de Barents (Arctique russe) de l'Arctic Sunrise par un commando héliporté des garde-côtes russes. Auparavant, plusieurs d'entre eux avaient tenté d'escalader une plateforme pétrolière du géant russe Gazprom pour dénoncer le risque qu'elle fait selon eux courir à l'environnement.

PROCÉDURE JURIDIQUE DES PAYS-BAS

A l'heure actuelle, seuls les Pays-Bas – l'Artic Sunrise battait pavillon néerlandais – ont pris position publiquement et demandé qu'ils soient relâchés. La Haye a en effet entamé vendredi une procédure juridique, estimant que l'arraisonnement du bateau et l'arrestation de l'équipage sont "illégaux" car les Russes auraient dû demander aux Pays-Bas la permission d'interpeller l'Arctic Sunrise.

Greenpeace a immédiatement "applaudi" la décision néerlandaise. "Les Pays-Bas ont pris une position ferme en vue de la défense de la loi et du droit à la protestation pacifique", a déclaré Jasper Teulings, avocat de Greenpeace, cité dans un communiqué.

La France a indiqué mercredi que les ambassades des autres pays concernés "se concertaient" sur le sujet. En France, 18 manifestations sont organisées dans tout le pays. Un rassemblement est notamment prévu à 14 heures place de la République, à Paris.

Le Monde avec AFP

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