Défendre le service public d’éducation et sortant un peu de l’hexagonal centralisé...
16 mars 2009, 04:14, par Michel Jean Laveaud (Arcure)
Délégation locale interrégionale des Droits de l’Enfant (www.dei-france.org ), nous ne pouvons que souscrire à ces exigences de la FCPE mais aussi déplorer l’encore trop grand enfermement de ces revendications dans le carcan imposé par l’Education Nationale ( ce Gouvernement et les précédents) et leurs fidèles serviteurs.
" La formation à l’exercice de la citoyenneté" qui incombe autant aux familles, qu’ à l’école, qu’aux acteurs associatifs intervenant dans le post et péri-scolaire, qu’à la Cité et aux autres institutions républicaines ( Collectivités, Etat, Union Européenne) et aux ONG qui s’attachent à la coopération décentralisée et à la solidarité internationale.
Vues avec ce " grand angle", des marges de coopérations potentielles et parfois déjà explorées donnent à comprendre que l’Education Nationale gagnerait à faire plus confiance à des tiers également " instruits" des choses de la marche du monde et non pas seulement à ces seuls "assistants labellisés" et soumis.
Suivant un dicton connu " Il n’y a trahison que par des amis", l’Education Nationale et ceux qui la défendent, nous l’espérons n’en sont pas les premiers fossoyeurs.
S’agissant de " la formation à l’exercice de la citoyenneté", une forme de soumission volontaire qui dérange l’éducateur spécialisé qui écrit ces lignes, trois carences majeures dans les revendications les plus communes :
Comment les collectivités locales et territoriales mettent leur grain de sel dans cette pédagogie de la citoyenneté plurielle qui s’impose avec le développement durable ?
Comment la coopération décentralisée, les coopérations européennes et la solidarité internationale complète en actes, visibles, lisibles, partagés cette "formation à l’exercice de la citoyenneté ?
Comment la société civile, la vie associative, l’économie sociale et solidaire, imposent une économie plurielle ( le capital social et les biens relationnels qui humanisent les échanges pas uniquement marchands à tous les niveaux de territoire - du local au mondial) ?
Triple exigence de (re)connaissance du réel complexe engagé pour le devenir de la planète et pour les humains qui l’animent, (re)liés .
Réunis sous l’exigence de l’interterritorialité ( mobilités et interdépendance des acteurs, des actions et des territoires - effet papillon), ces trois éclairages oubliés donnent une autre allure à "l’école de la République" et à ses valeurs quelques pérennités adaptées à ce dépassement de frontières internes et externes à l’hexagone et mentales.
Décolonisons l’enfant qui est et demeure en nous et les imaginaires collectifs des adultes un peu coincés que nous sommes...
Délégation locale interrégionale des Droits de l’Enfant (www.dei-france.org ), nous ne pouvons que souscrire à ces exigences de la FCPE mais aussi déplorer l’encore trop grand enfermement de ces revendications dans le carcan imposé par l’Education Nationale ( ce Gouvernement et les précédents) et leurs fidèles serviteurs.
" La formation à l’exercice de la citoyenneté " qui incombe autant aux familles, qu’ à l’école, qu’aux acteurs associatifs intervenant dans le post et péri-scolaire, qu’à la Cité et aux autres institutions républicaines ( Collectivités, Etat, Union Européenne) et aux ONG qui s’attachent à la coopération décentralisée et à la solidarité internationale.
Vues avec ce " grand angle ", des marges de coopérations potentielles et parfois déjà explorées donnent à comprendre que l’Education Nationale gagnerait à faire plus confiance à des tiers également " instruits" des choses de la marche du monde et non pas seulement à ces seuls "assistants labellisés" et soumis.
Suivant un dicton connu " Il n’y a trahison que par des amis ", l’Education Nationale et ceux qui la défendent, nous l’espérons n’en sont pas les premiers fossoyeurs.
S’agissant de " la formation à l’exercice de la citoyenneté ", une forme de soumission volontaire qui dérange l’éducateur spécialisé qui écrit ces lignes, trois carences majeures dans les revendications les plus communes :
Comment les collectivités locales et territoriales mettent leur grain de sel dans cette pédagogie de la citoyenneté plurielle qui s’impose avec le développement durable ?
Comment la coopération décentralisée, les coopérations européennes et la solidarité internationale complète en actes, visibles, lisibles, partagés cette "formation à l’exercice de la citoyenneté ?
Comment la société civile, la vie associative, l’économie sociale et solidaire, imposent une économie plurielle ( le capital social et les biens relationnels qui humanisent les échanges pas uniquement marchands à tous les niveaux de territoire - du local au mondial) ?
Triple exigence de (re)connaissance du réel complexe engagé pour le devenir de la planète et pour les humains qui l’animent, (re)liés .
Réunis sous l’exigence de l’interterritorialité ( mobilités et interdépendance des acteurs, des actions et des territoires - effet papillon), ces trois éclairages oubliés donnent une autre allure à " l’école de la République " et à ses valeurs quelques pérennités adaptées à ce dépassement de frontières internes et externes à l’hexagone et mentales.
Décolonisons l’enfant qui est et demeure en nous et les imaginaires collectifs des adultes un peu coincés que nous sommes...
Voir en ligne : Rapport alternatif au Comité de l’enfance des Nations Unies àGenève.