Vous allez regarder votre bol de céréales de travers

Générations Futures fait la chasse aux perturbateurs endocriniens ©Radio France - Générations Futures
Générations Futures fait la chasse aux perturbateurs endocriniens ©Radio France - Générations Futures
Générations Futures fait la chasse aux perturbateurs endocriniens ©Radio France - Générations Futures
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C’est le septième volet de l’enquête de l’association Générations Futures et elle a mis son nez dans nos céréales du petit déjeuner.

Générations futures fait la chasse aux perturbateurs endocriniens, depuis 3 ans. Cette fois ci la cible ce sont les muesli. Les céréales, souvent au menu du repas du matin. Pour ceux qui en sont friands c’est plus de 6 kilos par ménage et par an.

L’association a acheté au pif 15 boites de céréales non bio et 5 boites bio. Toutes de marque différente.

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Elles ont été analysées par un laboratoire certifié.

Toutes les céréales non bios contiennent des résidus de perturbateurs endocriniens.

Mais bonne nouvelle : Aucun produit bio n’est contaminé.

Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques artificielles qui sont soupçonnées d’interférer sur les hormones que nous secrétons. C’est un peu comme si elles se déguisaient pour se faire passer pour une molécule humaine. Elles mentent et leurs mensonges peuvent provoquer des troubles. Les effets potentiels vont du cancer à l’obésité, au diabète en passant par une baisse de la fertilité et une puberté précoce chez les petites filles.

D’où viennent ils ? Ils sont dans nos cosmétiques, dans notre alimentation traitée avec des produits phytosanitaires, des pesticides, bref ils sont un peu partout. Le plus célèbre a été interdit dans les contenants alimentaire : le bisphénol A.

Mais il en existe des milliers

On en a trouvé 141 dans les céréales étudiés. Après on n’est sûr de rien. Les autorités sanitaires ont une façon assez peu rassurante de les définir : cancérigène possible pour certains, perturbateurs endocrinien probable pour d’autres. Il n’existe pas de liste officielle les identifiant. Avec trois ans de retard la commission européenne a publié ses critères pour les reconnaître. Mais ils exigent une accumulation de preuves telle que beaucoup garderont leur innocence, sans compter les dérogations pour des molécules dont les industriels nous disent qu’ils n’ont pas de solution de remplacement.

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