En France, on estime entre 8 et 11 millions le nombre d’aidants familiaux, parmis eux, 6 sur 10 travaillent. Par peur d’être stigmatisés au travail, les ¾ d’entre eux n’ont pas informé leur employeur de leur situation.
- Gaël Malpertu Responsable de l'aide aux aidants pour l'action sociale SNCF
- Gwenaëlle Thual Présidente de l’association française des aidants
Le mois dernier, Catherine Guillouard, PDG de la RATP, a démissionné de ses fonctions pour se consacrer à son rôle de « proche aidant » auprès de ses parents. Ce soir, Le téléphone sonne s’intéresse aux salariés aidants, ceux qui s'occupent quotidiennement d'un proche dépendant, handicapé ou malade. Aujourd’hui, les salariés proches aidants représentent 15 % de la population active (INSEE). Pourtant, selon un baromètre de l’Orcip publié et analysé par La Croix, leur situation s’est nettement dégradée en un an du fait de la crise de la Covid, qui a accentué la charge pesant sur eux.
Avec un temps d’aide par semaine évalué à 8,3 heures, 81 % des salariés aidants ont le sentiment de manquer de temps dans leur vie. De plus, seulement ¼ des salariés aidants ont informé leur employeur de leur situation. De ce fait, nombreux d’entre eux ne bénéficient pas des aides auxquelles ils ont droit, alors que 8 aidants sur 10 estiment qu’un accès facilité à des aides professionnelles supplémentaires pourrait les soulager.
Cette problématique représente un enjeu crucial, sachant qu’en 2030, 1 actif sur 4 sera proche aidant.
Avec nous pour en parler ce soir :
Gwenaëlle Thual, présidente de l’association française des aidants.
Gaël Malpertu, responsable de l'aide aux aidants pour l'action sociale SNCF.
Mais aussi, toutes vos questions et vos témoignages au standard de Radio France - 01 45 24 70 00 -, sur l'application France Inter et par e-mail à l'adresse telsonne@radiofrance.com.
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