Nous revenons sur la cinquième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Les dirigeants syndicaux se trouvaient à Albi, symbolisant l’engagement important des villes moyennes. A la veille de la fin des débats à l’Assemblée nationale, doit-on se préparer à un blocage du pays ?
- Anne Rosencher Journaliste et écrivain
- Yaël Goosz Journaliste
Bien que le nombre de manifestants diminue légèrement, la réforme des retraites continue de mobiliser le pays en cette cinquième journée de mobilisation. Les dirigeants syndicaux se sont déplacés aujourd’hui à Albi. Une façon de mettre à l’honneur les villes moyennes, massivement mobilisés depuis le début du mouvement.
Cette cinquième mobilisation a lieu à la veille de la fin de la lecture du texte de loi à l’Assemblée nationale. Afin d’accélérer les débats, la Nupes a annoncé hier le retrait de 90% de ses amendements jusqu’à l’article 7, mesure phare du projet de réforme prévoyant le recul de l’âge légal. Mais la tenue du vote demain dans l’hémicycle reste plus qu’incertaine.
Un durcissement du mouvement syndical paraît donc inévitable. Le leader de la CFDT, Laurent Berger, a d’ailleurs annoncé vouloir “mettre la France à l’arrêt” lors de la prochaine mobilisation qui aura lieu le 7 mars.
- Faut-il s’attendre à un blocage du pays le 7 mars ?
- Le texte de loi à l’Assemblée nationale sera-t-il voté demain ?
- Comment comprendre le choix stratégique d’une mobilisation syndicale à Albi ?
Avec nous pour en parler
- Anne Rosencher, directrice déléguée de la rédaction de l’Express
- Yaël Goosz, chef du service politique de France Inter
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