Race for Water : nouvelle croisade anti plastique en mer

© Race for Water / -  Peter Charaf
© Race for Water / - Peter Charaf
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Le plus grand bateau solaire au monde part de Lorient ce dimanche. Cinq ans d’expédition financée par une fondation suisse Race for Water contre la pollution plastique.

En 2012 Planet solar était le premier bateau solaire à boucler un tour du monde grâce à ses 537 mètres carré de panneaux photovoltaïques.

Le revoilà 5 ans plus tard, il a changé de nom et d'écurie. Le catamaran s'appelle désormais Race for Water (course pour l'eau). Il a été modifié et fonctionne désormais grâce à un mélange énergétique : le soleil l'hydrogène fabrique à bord et un grand cerf-volant pour le tracter. Le navigateur Gérard D'Aboville prendra la barre sur quelques unes des étapes de l'expédition.

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Un tour du monde médiatique et scientifique

Pour sensibiliser l'opinion à ces immenses étendues de plastiques qui flottent à la surface de l'eau et compléter aussi les données pour certaines régions mal documentées comme les côtes africaines et l'Océan Indien.

Et pour se débarrasser de ce plastique « Race for water » veut aussi apporter des solutions innovantes

il faut travailler en amont. empêcher les vieilles bouteilles, les emballages, d'arriver en mer et pour cela il faut leur donner une valeur car c’est utopique de vouloir nettoyer les océans.

Donner une valeur au plastique, mais comment ?

L’idée est de le transformer en combustible pour fabriquer de l'électricité.

La machine est mise au point par une entreprise française ETIA basée à Compiègne. Elle convertit le déchet plastique en gaz pare pyrolyse, en chauffant à haute température avec très peu d'oxygène.

Après un procédé de filtration, condensation et de nettoyage; on obtient un gaz de synthèse; Ce syngaz contient de l'hydrogène, du méthane, du monoxyde de carbone et du dioxyde de carbone. A la sortie c'est un carburant qui peut alimenter un moteur à gaz, autrement dit, une centrale thermique pour produire de l'électricité.

Alors oui c'est plus polluant que les énergies renouvelables. Mais faut-il s'éclairer grâce aux déchets plastiques ou continuer à nager dedans ?

L'équipe

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