Quand se chauffer devient un luxe

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Quand se chauffer devient un luxe

Blanche Puertas n’est pas frileuse. A 65 ans, alors que les premières gelées ont envahi la campagne gasconne, elle s’affaire dans sa cuisine en tee-shirt. Mme Puertas vit à Montréal-du-Gers, village de l’Armagnac. Les hivers n’y sont pas aussi rigoureux que dans la capitale du Québec, mais pas assez doux pour se passer de chauffage. Pendant trois ans, Mme Puertas a pourtant vécu dans le froid, faisant partie de ces ménages en situation de "précarité énergétique".

Ce terme, qui est en train d’apparaître dans les discours officiels, désigne les foyers qui éprouvent des difficultés à se chauffer ou qui s’endettent pour maintenir une température correcte dans leurs logements. En Europe, le Royaume-Uni est le seul pays à avoir défini une norme pour quantifier le phénomène. Tout ménage qui dépense au moins 10 % de ses revenus pour régler ses factures d’énergie est comptabilisé comme souffrant de précarité énergétique.

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