Notre rapport au numérique, ce qui a changé avec la crise

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Télétravail, cours à distance, fracture numérique, apéro-skype, l'outil numérique a pris une place inégalée. Est-ce que tout le monde y a trouvé son compte, que faudra t-il retenir de cette crise ?

Imaginez un instant un confinement sans ordinateur, ni tablette, ni smartphone. 

Uniquement avec une vieille ligne de téléphone fixe à condition de l’avoir conservée, une télévision sans box internet et un vieux poste radio à piles posé sur le frigo… Cela vous paraît peut-être impensable, c’est pourtant une réalité pour nombre de Français, à commencer par ceux qui vivent en zones blanches. Sans accès au numérique, pas de télétravail, de cours à distance ni d’apéro-skype… Pour les autres, l’outil numérique a tenu, avec toutefois quelques ratés… Que ce soit pour la vie privée ou la vie professionnelle. Question d’autant plus importante que même avec la levée du confinement, on ne reviendra sans doute pas en arrière pour un certain nombre d’activités, comme le télétravail ou les consultations médicales à distance.  

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Alors jusqu’où aller pour qu’on n’y perde pas notre âme ? Et quid de l’outil numérique lui-même ? A-t-il atteint ses limites ? Faut-il encore le moderniser ? A quand la fibre pour tous ? La fin des zones blanches et un équipement à la hauteur pour toute la population ?  Pour aborder tous ces sujets ce soir trois invités.

Michael Stora, psychiatre et psychanalyste, fondateur-président de l’Observatoire des mondes numériques en sciences humaines (OMNSH) 

Nicolas Arpagian, directeur de la stratégie d'Orange Cyberdefense, enseignant à l'École Nationale Supérieure de la Police (ENSP)

Sébastien Soriano, président de l'Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep)

L'équipe

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