Les salaires, le rapport de force a-t-il changé ? Avec Yves Veyrier, secrétaire national FO

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La reprise conjuguée à la pénurie de compétences forment un contexte favorable à certains salariés pour prétendre à une augmentation salariale. Pour savoir si les rapports de force ont changé, Bruno Duvic reçoit le secrétaire national FO Yves Veyrier.

Yves Veyrier, secrétaire national FO 

La question économique de la présidentielle sera-t-elle celle des salaires ?  

Avec une croissance à plus de 6% cette année, une hausse des prix à 2,6% et alors que la moitié des entreprises, selon la banque de France, peinent à recruter, les salariés ont de solides arguments à faire valoir.  

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D’ailleurs des négociations sont en cours dans une série de branches professionnelles. Dans la fonction publique, une partie des syndicats ont claqué la porte d’une troisième séance de discussions depuis le début de l’année la semaine dernière. 

Le gouvernement refuse d’augmenter le point d’indice, base de calcul des traitements des 5 millions et demi de fonctionnaires. Pas de coup de pouce non plus pour le Smic, au-delà de la revalorisation liée à l’évolution des prix.  

Vous attendez-vous à être augmentés dans les mois à venir ? Est-ce forcément du salaire ou cela peut-il passer par d’autres dispositifs comme l’intéressement ou la participation ? Le gouvernement peut-il faire plus que le chèque énergie de 100 euros et l'indemnité inflation de 100 euros pour les 38 millions de Français gagnant moins de 2000 euros ? 

Pour y répondre, Bruno Duvic reçoit le secrétaire général FO Yves Veyrier. 

Au programme du journal de 13H : 

  • Claude Guéant ancien secrétaire général de l'Elysée et ministre de l'intérieur incarcéré depuis ce matin à la Santé 
  • Yannick Agnel mis en examen pour viol reconnait les faits mais ne la notion de contrainte 
  • le chèque énergie et la prime inflation distribué à partir d'aujourd'hui 
  • augmentation de la rémunération du livret A 
  • le train plus que jamais à la mode (trains de nuit, petites lignes réouvertes, ouverture à la concurrence pour le TGV...)
  • Emmanuel Macron rencontre Viktor Orban 
  • 48h après le déferlement des 30 tempêtes sur le centre-est des Etats-Unis
  • Max Verstappen sacré champion du monde, Mercedes conteste 
  • restauration de la pendule astronomique de Louis XV

Une semaine dans leurs vies : au cœur d'une école basque 

Dans le feuilleton jusqu'à jeudi, nous partons dans des écoles basques. C'est jeudi que doit être publiée une circulaire autorisant l'enseignement immersif en langue régionale, qui avait été censuré par le conseil constitutionnel au printemps dernier. L'enseignement immersif est le fait d'enseigner toutes les matières dans une autre langue que le français. 15 000 élèves en France étudient en breton, basque, occitan, alsacien, corse. Dans ces écoles, l'apprentissage du français ne démarre qu'en CE1 à raison de quelques heures par semaine.   A Bayonne, les élèves peuvent suivre un cursus complet de la maternelle au lycée en "euskara" (é-ou-ch-kala en phonétique) c'est-à-dire la langue basque.    

Sonia Princet s'est immergée dans l'une des plus anciennes ikastolas basques. Aujourd'hui, visite de la maternelle...

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