Les économistes ne donnent pas cher de notre peau

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Les économistes ne donnent pas cher de notre peau

Avec France Inter, la chronique économique de Bernard Maris, journaliste et écrivain, qui revient sur le coût de l’environnement. Car certains économistes se sont tout de même essayés à calculer sa valeur. Ils ont même évalué le prix de la vie humaine. Résultat ? N’importe quoi.

Retour sur la valeur de la nature : l’Union Européenne a chargé un financier de fixer le prix de la biodiversité. Il s’agit d’un financier iranien, Pavan Sukhdev. M. Sukhdev doit évaluer la facture de la dégradation des écosystèmes. Il a une petite idée : il dit que ça représente 7% du PIB mondial. Il rappelle que 60% des écosystèmes sont dégradés, que 10% des espaces naturelles sont voués à la disparition d’ici 2030, et que le rythme de disparition des espèces est infernal. Comment évaluer ces dégradations ? Et bien, si un récif corallien disparaît, on peut évaluer les coûts des digues à construire pour suppléer aux digues naturelles. C’est un exemple entre mille.

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