Le volontourisme ou comment des agences de voyages monétisent la pauvreté

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Le volontourisme ou comment des agences de voyages monétisent la pauvreté

C’est une tendance depuis plusieurs années : le touriste ne veut plus être seulement touriste, il veut voyager autrement et se débarrasser de cette étiquette qu’il juge dévalorisante. Dans un élan philanthrope, il est parfois prêt à mettre ses vacances à profit en aidant les plus défavorisés à l’autre bout du monde. Une attitude tout à fait louable, mais malheureusement exploitée par des entreprises parfois peu scrupuleuses.

Vous êtes prêt à payer pour jouer les bons samaritains pendant deux semaines au Népal ou au Ghana ? Certaines sociétés seront ravies de vous y aider, moyennant le versement de près de 2000 euros. Billets d’avion et frais de visa non inclus. Entendons-nous bien.

Si les choses sont claires dès le départ, cette offre n’est, a priori, pas bien méchante. Sauf que l’exemple de Projects Abroad montre les dérives que peut avoir ce type de "vacances du volontariat". C’est du moins l’avis du Service Volontaire International (SVI), une association sans but lucratif belgo-française active dans "la préparation, l’envoi et l’accueil de jeunes volontaires dans le cadre de chantiers internationaux mis en place par des associations locales et non lucratives".

Source : RTBF du 20/09/14

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