Le Marxisme comme base d’organisation du travail.

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Le Marxisme comme base d'organisation du travail.

Le Marxisme est la théorie de Karl Marx. Ce philosophe et écrivain Allemand rédigea entre autres " la Manifeste du Parti Communiste "avec Engels6 en 1848 et " Le Capital " en 1867. Son principe est l’analyse globale de l’histoire de la société ( Philosophique, sociales, politique et économique ). A chaque société correspond un mode de production où les rapports sociaux de production déterminent les structures politiques et juridiques de la société. Notamment pour le dernier mode apparu, le Capitalisme.

" L’histoire de toute société jusqu’à nos jours est l’histoire de la lutte des classes. Homme libre et esclave, patricien et plébéien, baron et serf, maître de Jurande et compagnon - en un mot oppresseur et opprimés en perpétuelle opposition, ont mené une lutte interrompue, tantôt secrète, tantôt ouverte et qui finissait toujours soit par une transformation révolutionnaire de toute la société, soit par la ruine commune des classes en lutte ", Extrait du Manifeste du Parti Communiste, 1848.

Les grands concepts économiques de Karl Marx sont :
- Dans la société capitaliste, les biens produits ne sont pas estimés par leur valeur d’usage, consommation immédiate, mais par leur valeur d’échange, consommation liée en premier par une capacité de substitution les uns aux autres. Pour lui, la valeur d’usage doit être mesurée par la quantité de travail que la production a nécessité. De plus, comme le but du capitalisme est de réduire le temps de travail nécessaire à la production ( Productivité recherchée ), la valeur d’usage liée au travail ne peut qu’être en baisse.
- Les rapports de production capitalistes sont basés sur une aliénation ; les travailleurs qui ne possèdent que leur force de travail, doivent vendre, donc s’aliéner, l’usage de celle-ci aux possesseurs des moyens de production. En échange, ils reçoivent un salaire qui leur permet de vivre.
- La force de travail créé de la valeur : elle produit une quantité de valeurs d’usage supérieure à celle qui lui est strictement nécessaire pour se maintenir en vie et assurer la production. Les capitalistes s’approprient les résultats de la production. La différence entre les salaires versés et la valeur de la production représente le surtravail, appelé plus-value par les capitalistes.
- Enfin, de fait, les capitalistes et les travailleurs sont en lutte permanente ; les uns veulent plus de productivité, les autres plus de salaires.

Mais Karl Marx expose que le Capitalisme possède intrinsèquement les " germes de sa disparition " par les contradictions qu’il engendre. A la fin, le Capitalisme entre dans une dernière crise qui permet l’appropriation par le prolétariat des moyens de production.

Sur le plan philosophique, on peut comprendre un peu mieux les rivalités avec l’Eglise catholique. La philosophie dont est tiré le Communisme, application du Marxisme dans sa vision social et économique, se base sur le matérialisme dialectique. Cette philosophie dualiste énonce comme principe que la matière est indépendante de la pensée et se développe dans le temps par une succession d’opposition ou de négations. Une variante de ce matérialisme sera le matérialisme historique qui place l’histoire comme un fait humain. On comprend que l’Eglise, en tant que structure posant la pensée de Dieu comme organisateur de la société et de l’histoire ( Destinée ), ne puisse accepter ce genre de lecture de la société. On comprend également comment le matérialisme dialectique comprend la nécessité de la lutte des classes, née des contradictions existant entre les modes de productions et les formes de propriété.

Ce texte est un extrait d’un mémoire sur le Chômage des Cadres, DUT de Travail Social (1998) - Publié avec l’accord de son auteur.

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