La fédération des Mutuelles de France réagit à l’élection du nouveau Président de la République

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La fédération des Mutuelles de France réagit à l'élection du nouveau Président de la République

Dans un communiqué du 7 mai 2012, la Fédération des mutuelles de France appelle le nouveau Président de la République à faire preuve d’ambition pour la protection sociale. Une réforme du financement de la Sécurité sociale est tout autant nécessaire qu’une réforme fiscale, afin de rétablir la juste contribution de chacun à hauteur de ses moyens. Parmi les mesures qui pénalisent l’accès aux soins, la taxe sur les contrats d’assurance (TSCA) ne doit pas seulement être réduite de moitié, comme s’y est engagé François Hollande, mais totalement supprimée.

Pour la Fédération des mutuelles de France "le choix exprimé par les électeurs dans les urnes dimanche annonce la volonté de mettre un terme à une période particulièrement noire pour la protection sociale, marquée par des reculs sociaux importants. Les souffrances sociales qu’ils ont provoquées sur la population ont contribué à la montée du vote d’extrême-droite.

La sortie de la rigueur et la promotion des politiques de croissance, telles qu’annoncées lors de la campagne du nouveau Président de la République, doivent être concrétisées au plus vite. Dans ce cadre, le développement de la protection sociale est un élément indispensable d’une politique de croissance économique. Le nouveau Président doit pour cela se donner les moyens de ses ambitions. Au même titre que la réforme fiscale qu’il envisage, une profonde réforme du financement de la Sécurité sociale est également nécessaire pour rétablir la juste contribution de chacun à hauteur de ses moyens. L’équité entre petites et grandes entreprises doit être rétablie, ces dernières échappant au financement de la protection sociale comme elles échappent à l’impôt. Pour ce faire l’assiette des cotisations sociales doit être étendue à l’ensemble de la valeur ajoutée. Les niches fiscales et les exonérations de charges qui trouent le budget de la Sécurité sociale doivent être supprimées.

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