La FAGE et l’ESU appellent Valérie Pécresse à renforcer la démocratie étudiante en France

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La FAGE et l'ESU appellent Valérie Pécresse à renforcer la démocratie étudiante en France

Dans une motion adoptée à l’unanimité le 30 novembre à Sofia, Bulgarie, l’ESU (European Students’ Union) appelle Valérie Pécresse à renforcer la démocratie étudiante en France et à réaffirmer l’implication des organisations étudiantes dans les processus d’assurance qualité ainsi que dans la définition et la conduite des politiques liées au processus de Bologne et à la stratégie de Lisbonne.

En ligne avec les revendications de la FAGE, exprimées à de nombreuses reprises au cours de la Présidence française de l’Union européenne, l’ESU regrette que le gouvernement français ne prenne toujours pas en compte la voix des étudiants.

Les priorités affichées au cours de la présidence française en matière d’enseignement supérieur restent déconnectées des préoccupations des étudiants. L’accent mis sur la création d’un classement européen des universités, ou encore le fait que les conclusions de la conférence de Lille sur la mobilité (organisée par l’ESU et EI –Education International- et inscrite au programme de la PFUE) ont simplement été ignorées, montrent que les étudiants ne sont toujours pas considérés comme des partenaires à part entière.

De plus, l’ESU et la FAGE regrettent que la France ait perdu sa place ait perdu sa place de pionnier et promoteur de la dimension sociale et de l’Enseignement supérieur comme bien public.

La France apparaît en effet désormais comme mauvais élève de la classe européenne en terme d’implication des organisations étudiantes.

L’ESU et la FAGE appellent ainsi la Ministre de l’Enseignement supérieur de la recherche à :
- revoir les critères de l’assurance qualité en intégrant des représentants étudiants dans tous les organes décisionnels liés aux processus d’assurance qualité ;
- associer les étudiants à la préparation du Sommet ministériel de Louvain la neuve/Leuven qui aura lieu en avril 2009, et à l’élaboration d’un plan d’action visant à démocratiser l’enseignement supérieur et à améliorer les conditions de vie et d’étude des étudiants ;
- poursuivre les efforts dans la mise en place du RNCP pour le rendre conforme au Cadre Européen des Certifications (European Qualifications Framework)
- revoir d’ici à 2010 la manière dont sont associés les étudiants à toutes les questions relatives à l’enseignement supérieur dans le cadre de la stratégie de Lisbonne, y compris pour ce qui est de la préparation du futur de cette politique européenne.

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